Aux premiers abords, nul doute que la première chose à laquelle l'on pourrait penser, est qu'Inorin n'est qu'un petit con d'aristo coincé. Pas un sourire, pas un regard agréable ni même une parole gentille à balancer, la plupart du temps, l'enfant se contente de rester dans son coin, ses pupilles se laissant aller à dévisager sans gêne aucune, les diverses personnes présente. Ça, ou bien une remarque moqueuse, sarcastique voir carrément cynique. Ne s’embarrassant pas de savoir s'il peut blesser ou non, Inorin,  est du genre à faire dans la simplicité. Une simplicité parfois foutrement déconcertante, tant elle semble enfantine ; il dit ce qu'il pense, sans tabou, sans gène aucune et avec une honnêteté que l'on se passerait parfois bien t'entendre. Ça et la violence dont il fait preuve. Turbulent, bagarreur et têtu à souhait, si on peut s'attendre à y voir là, le signe d'une éducation raté et un manque de respect flagrant, il n'en est pourtant rien. Découvert comme étant porteur d'un trouble de l'attention avec hyperactivité, dés l'enfance, il semble faire ce qu'il peut pour se contenir, à défaut de prendre la médecine proposé, qui n'a tendance qu'à le rendre somnolant.

Ne vous y fiez cependant pas. Loin d'être un mauvais bougre, il se pourrait simplement que le jeune homme ne soit tout simplement pas habitué à être en présence de jeunes de son âge -ou presque-. Cela aurait donc tendance à expliquer son manque flagrant de tact et son désintérêt total pour tout être vivant.

Loin d'être originaire du pays dans lequel il vit pourtant à ce jour, Inorin contre toute attente, s'est vu ramassé par une troupe d'ANBU et rapatrié à Kumo, alors qu'il n'était qu'un bambin probablement pas plus âgé de trois ans et ce, pour des raisons qui continuent d'être tenues secrètes. Lui-même, une dizaines d'année plus tard, sait seulement ce qu'on lui rabâche depuis qu'il est gamin; Il est le dernier survivant d'un village alentour qui aurait été ravagé par des flammes incendiaires d'une couleur azure. Le village maudit, comme il fût appelé, tomba pour certains, aux oubliettes. Pour les plus superstitieux, il s’agirait là, des vestiges de la colère d'un démon. Ce fût sans doute pour cela que durant les années suivant sa venue à Kumo, le garçon eut le droit à ces regards en coins et aux chuchotements. Quoiqu'il en soit, si les doutes finirent un jour pas s'étioler, son comportement eut bien vite fait de ramener les habitant à la raison. Un tel sauvage ne méritait pas la considération des honnêtes citoyens qu'ils étaient tous. À défaut donc, d'avoir un comportement exemplaire digne de la haute populace, un des ANBU faisant partie de l'équipe l'ayant trouvé, lui conseilla d'intégrer l'académie des jeunes Shinobi, histoire qu'il puisse se servir de son surplus d'énergie, autrement qu'en allant chercher des noises aux plus vieux.  C'est donc ainsi qu'il se retrouva embarqué dans l'aventure Ninja. Du moins, avant qu'il ne pète littéralement les plombs.

Quelques jours après la rentrée de sa seconde année d'étudiant Shinobi, Inorin alors âgé de huit ans, fût sujet à ce qu'on appela plus tard, une crise de démence qui, couplé à une explosion de chakra azure, ravagea une partie du terrain d’entraînement au lancé de Shuriken et blessa grièvement plusieurs de ses camarades. Ce que tous retinrent à sur le moment, c'est que le gosse était juste instable et bon à enfermé. D'ailleurs, ce fût la version officiel. Déclaré instable psychologiquement&biologiquement, il fût enfermé dans une aile protégée de l’hôpital et, l'incident causé par Inorin-Le-Possédé,  effacé des mémoires. Officieusement, et bien Inorin demeura là, jamais bien loin, à tenter de maîtriser cette part de lui qui semblait lui filer entre les doigts. Chaque soir, il disait rêver d'une voix qui lui ordonnait de tout brûler, de se venger. Chaque soir, il serrait les poings et fermait les yeux en priant pour que ce cauchemars prenne fin, qu'il puisse reprendre le contrôle de ce chakra brûlant qui semblait n'en faire qu'à sa tête. Pire encore, ce chakra azure qui semblait avoir sa propre conscience et s'éclater à le faire tourner à bourrique. Il le détestait, il se détestait d'être aussi faible.

Puis un jour, débarquant telle une fleur dans un champ, un type moitié bizarre sur les bords, le tira de sa petite cellule/chambre/maison, jusqu'à l'aile des Recherche Militaire. Là on lui fourra entre les mains, un sabre, qu'un expert en Fuinjutsu avait réussit à modifier de façon à ce qu'il puisse contrôler sa merdique biologie. Bientôt, il eut le droit de sortir à condition qu'un Shinobi plus expérimenté, ne garde un œil sur lui. Ses crises ne devaient plus jamais avoir lieu.

Et si la question de la mise à mort fût abordé par le conseil, une voix sage et avisée, fit remarquer qu'étant le seul survivant du massacre du Village Maudit - Shoyū - Inorin était peut-être aussi le dernier détenteur d'un Kekai Genkai. Bien que cela ne reste encore à prouver, n'est-ce pas ?