Pour une poignée de cristaux
Rei Kusari

Iwa était un village où la rugosité du paysage se mariait paradoxalement bien à une saison estivale se profilant très rapidement. L'astre solaire errait de plus en plus dans la région et ça ne pouvait avoir qu'un effet bénéfique sur Rei qui adorait cette période d'un point de vue pratique : les entraînements pouvaient durer jusqu'à ce qu'il tombe d'épuisement. N'étant pas convoqué pour la moindre mission, notre archer passait de longues heures au terrain d'entraînement avant d'errer aux portes du village estimant que les ballades lui procuraient une facilité à méditer sur son avenir. Travaillant de longues heures sur ses tirs, il se mettait en situation de combat par le biais de coupures ou bien d'entailles sur ses avant-bras. D'après son père, cela lui permettait de garder son sang-froid en toute situation. Cela lui semblait totalement, mais après tout, il suivait les directives d'un illustre archer qu'était ce géniteur. Ayant combattu lors de la Quatrième Grande Guerre, son expérience au combat était indéniable et il estimait suffisamment son père pour lui obéir dans le domaine shinobi.

Le terrain d'entraînement n'était qu'une zone où des roches étaient disposées ça et là. C'était une organisation sommaire mais suffisante pour tout shinobi travailleur, ce qui était en soi la force de caractère principale de tout Iwajin, cette habileté à exprimer son potentiel en toute condition. Et Rei comptait bien marquer de son empreinte son village tout comme son père l'avait fait avant lui. Se « mutilant », il décoche d'ores et déjà ses premières volées de flèche avec une précision maximale.

[Rei] *Pour changer, tiens.*

L'œil vif, les rayons de l'astre solaire ne perturbait aucunement sa vision, l'habitude de s'entraîner par tout temps et à n'importe quelle heure lui permettait d'être opérationnel dans toutes circonstances.

Le spécialiste du Kyujutsu avait plié bagage lorsque les premières lueurs du croissant lunaire ajoutaient une teinte si particulière au pays des Roches. C'était un spectacle qui fascinait notre jeune héros qui ne se privait pas de rejoindre un endroit lui tenant particulièrement à cœur à l'extérieur de son village natal, c'était une espèce de bande rocheuse assez ardue à escalader, mais qui offrait un panorama idéal dans une soirée pareille. Dominant la vallée rocailleuse, il observait la populace d'Iwagakure s'affairer à maintenir l'économie à flot, l'éternel concert des rideaux de fer des apothicaires, forgerons et commerces en tous genres déchiraient la plaine paisible environnante pour laisser place à l'activité du centre-ville. C'était un roulement, une parfaite symphonie qui se répéter jour après jour, et cela, depuis bien des années maintenant. C'est dans ce fond musical que le sommeil s'empara de notre protagoniste...


« Jour après jour, mon enfant. Nuit après nuit, mon garçon. Marche dans les traces de ton père... »

Le réveil fut soudain et son corps entra en mouvement pour chasser d'un geste de la main cette voix si particulière et si familière. Sa défunte mère lui rendait visite lors de ses moments de repos, c'était quelque chose d'habituel en soi, mais qui accentuait toujours plus les remords suite à cette disparition tragique. Ce sentiment doucereux, étant présent depuis des années vous rongeant de l'intérieur, la sensation d'un travail inachevé où vous avez échoué lors d'un moment capital, et ce, malgré les efforts fournis par la suite. Rei conservait ses remords en son être et sa vengeance personnelle n'avait visiblement rien changé à sa colère.

« BROAAAR.. »

L'estomac du jeune homme se mettait à faire sa propre symphonie et c'était le signal du départ pour retrouver sa demeure et emplir sa panse comme tout homme qui se respecte. Entamant sa descente, une traînée de particules lumineuses attira son attention. Dans cette étendue rocailleuse se démarquer un sentier étincelant. Faire taire son appétit ou bien suivre la piste luisante ? Il est évident que la réponse fut immédiate et c'est avec un mudra que notre chuunin effectua un jutsu de repérage grâce à ses facultés sensorielles. La source était suffisamment proche pour qu'il la détecte.

[Rei] « Du cristal ? Réellement ? Serait-ce un jutsu à l'origine de tout cela ? Qui que ce soit, ce doit être un ninja particulièrement puissant. »

Incrédule, il n'avait jamais rien vu de tel, et sa curiosité était à son paroxysme. Un immense bloc de pierre le séparait de la source de chakra qui était désormais à quelques mètres. Dégainant son arc, il risqua un coup d'œil vers la source et ses iris d'ordinaires sombres virèrent soudainement suite à cette source de lumière autre que la Lune. Une créature était seule dans ce désert de roches, son être était recouvert d'un halo lumineux et notre shinobi n'avait jamais rien vu de tel par le passé. Un halo ? Sa vision lui jouait des tours, car ce n'était que la peau très pâle voire blanchâtre qui lui donnait cette impression angélique. Une ombrelle dissimulait le visage de cette dernière, mais elle portait un kimono traditionnel qui mettait en valeur ses atouts féminins ce qui retint particulièrement l'attention de l'archer.

[Rei] *Que fait-elle dans les environs en cette heure si tardive ? Et ce cristal, c'est donc elle qui le crée ? *

Figé sur place et ne sachant pas comment agir pour le moment, il resta dissimulé derrière le pan de roches. La kunoichi arborant le bandeau d'Iwa n'était donc pas une menace et elle semblait plongée dans ses pensées jusqu'à ce qu'un crissement de chaussures provenant de notre héros ne vienne briser le silence. Le visage qui était masqué sous son accessoire jusqu'à présent apparu et Rei fut pris d'un haut-le-cœur. Son visage ressemblait particulièrement à celui de sa mère, fin et parfait, il mettait en valeur ce regard de mère qui était commun aux deux femmes. Il n'y avait désormais plus aucune attirance physique, mais une impression de malaise. Apparaissant dans le décor, il rengaina son arme pour se présenter à la kunoichi visiblement gênée d'une pareille apparition. Arborant un sourire maladroit, Rei se confondit en excuses.

[Rei] « Gomen nasai... Je suis vraiment navré de vous avoir perturbé. C'est cette traînée de lumière qui m'a conduit ici, je n'avais jamais rien vu qui puisse s'en approcher par le passé. Je me présente, Rei Kusari, chuunin d'Iwa et fouine à ses heures perdues comme vous avez pu vous en rendre compte. Je ne voulais en aucun cas vous mettre mal à l'aise, comprenez ma jeunesse et mon envie de découvrir, c'est l'éducation que l'on m'a inculquée. »

À peine arrivé près de cette femme que le chuunin souhaitait déjà disparaître, c'était cette ressemblance troublante qui le rendait si nerveux, préférant attendre la réponse de cette mystérieuse Iwajin, il fixait son regard intimidant sans pour autant baisser le regard, non pas par pure arrogance, mais parce qu'il voulait lui faire comprendre que ses excuses étaient réelles.

[Rei] *Tout de même, quelle poitrine...*


[HRP : La reprise est dure, j'ai du trop en faire mais je prends plaisir à écrire ! Bon, je t'ai pas dragué au final, j'avais envie d'un Rp' conventionnel pour ma reprise. ]

Spoiler:

Pour une poignée de cristaux
Rei Kusari

Un énoncé précis et suavement énoncé eut le mérite d'interrompre ses pensées masculines concernant le poitrail de la kunoichi. D'autant plus intimidé par le grade qu'elle avait, c'était le fait de posséder un Kekkai Genkai tel que le Shôton qui poussait la nervosité de notre protagoniste à un degré supérieur. Après tout, il n'était qu'un vulgaire archer et la démonstration à laquelle il assista fut brève mais évidente : cette kunoichi avait un don et sous cette apparence soignée de bourgeoise se dissimuler un puissant soldat d'Iwa.

[Rei] « Votre don, c'est incroyable... Vous pouvez donc façonner le cristal à votre guise, c'est bien la première fois que je rencontre un shinobi ayant le même type de capacités. »

Notre ami restait encore un jeune homme et son étonnement fut réel et spontané, il n'avait rien vu de tel et sa curiosité prenait une dimension inégalée jusqu'alors, mais il ne pouvait en aucun cas se mettre à devenir impoli avec un gradé supérieur, c'était une règle basique et logique en soi. Toisant une nouvelle fois le physique de cette dernière, elle l'interrompit soudainement pour l'interroger à son tour sur son arme si particulière, mais également le fait d'errer à une heure si tardive dans la périphérie du village. D'un geste, il dégaina rapidement l'arc, après tout, notre ninja confirmé était capable de lui faire une démonstration de ses talents.

[Rei] « Cet arc, c'est l'extension de mon âme, de mon être. Ce n'est pas simplement l'art du Kyujutsu mais une tradition ancestrale et familiale se transmettant de génération en génération. Et par ailleurs, je ne suis pas un shinobi archer, mais le meilleur utilisateur de Kyujutsu dans notre pays. Sceptique ? Observez plutôt. Mon père a perdu de sa superbe, mais il reste néanmoins un fabuleux sensei en l'attente d'une attribution à une équipe officielle. »

Tout en s'exprimant dans un flot continu et calme, notre ami prépara une flèche chargée en Raiton qu'il décocha sans lâcher du regard son interlocuteur. Le carreau se dirigea à une vitesse fulgurante en direction d'une souche d'arbre solitaire et desséché situé à une centaine de mètres des Iwajins. Libérant une vague d'électricité, l'effet lumineux était assez puissant et le choc scinda la souche en deux parties égales. Un rictus dessina les lèvres du shinobi, son « talent » avait certainement fait son effet bien que cette dernière ne bronchât absolument pas.

[Rei] « Touché ! J'ai gagné quoi ? Un repas ? Ça tombe bien, je suis affamé. Par ailleurs, pour ce qui est de mes errements nocturnes, disons que j'ai l'habitude de ne pas me confier à la première personne venue doter de capacités spéciales, qu'elle soit Iwajin ou non. Comme mon père me le répète souvent : Moins t'en dis, mieux tu te portes.»

Le balafré adressa un sourire plus convaincant à l'utilisatrice du Shôton, une forme de respect avait pris place et cette dernière l'intriguait véritablement par son charisme naturel et cette façon si unique de donner ce sentiment d'être quelqu'un d'intéressant à ses yeux, même lorsqu'on est une fouine comme notre archer. Reprenant son sérieux, il continua sur sa lancée pour s'ouvrir à cette fameuse Byakko.

[Rei] « Plus sérieusement, mes journées dédiées à l'entraînement se terminent souvent par des phases de méditations à l'extérieur du village, loin du tapage du centre-ville ou encore du terrain d'entraînement. J'apprécie tout particulièrement le décor que Dame Nature a forgé depuis des millénaires désormais. Tout est immobile, calme et paisible. Dans la période actuelle, c'est l'endroit parfait pour prendre du recul sur soi-même afin de se ressourcer efficacement. Pour ce qui est de votre présence, c'est votre traînée de cristal qui a trahi votre présence. Sans quoi, je serais d'ores et déjà en train de me remplir la panse. C'est à mon tour de vous demander ce qu'une kunoichi comme vous fait ici ?  »

La situation semblait s'améliorer sensiblement au fur et à mesure ce qui mettait un peu de couleur au paysage morne environnant.

Spoiler:

Pour une poignée de cristaux
Rei Kusari

Aller loin ? Que voulait donc représenter une formulation de la sorte ? Acquérir de la puissance, mais pour quelles raisons ? Ce qui intéressait particulièrement notre archer, c'était de savoir comment aider à Iwa à grandir, et cela, au prix de sa vie s'il le fallait. Néanmoins, il accepta le compliment par un hochement de tête marquant sa gratitude à l'égard de la kunoichi à l'ombrelle. Il se sentait à son aise, car la présence de cette femme était apaisante.

[Rei] *Elle ressemble tellement à ma mère... Cette voix, cette présence, tout est si similaire... *

Cette dernière continua de plus belle pour répondre finalement à l'interrogation énoncée par Rei sur la raison de sa présence. Expliquant qu'elle avait ce même besoin de tranquillité et d'apaisement afin de décompresser et se retrouver avec soi-même lui était tant familier. Le ton de la discussion était très sérieux et sa morale sur le besoin de ne pas oublier le passé lui rappelant amèrement sa propre enfance et l'enlèvement de sa tendre mère. Et puis Ayase éluda un compliment faussement dissimulé qui conforta le ninja dans son sentiment de confiance, il sentait véritablement que cette kunoichi pourrait être une personne de confiance par son âge, son expérience et sa sagesse. Notre ami allait rebondir lorsqu'elle le questionna sur un sujet autre. Une équipe ? Non. Notre ami en était dépourvu depuis sa promotion au rang de chuunin et les responsables des promus avaient jugé bon de ne pas intégrer l'archer à une quelconque équipe compte tenu de ses capacités spéciales que seul son père pourrait développer au maximum.

[Rei] « Vous savez Ayase-sama, les rencontres intéressantes, je n'en fais jamais du haut de mon perchoir, mais je préfère être direct avec vous, je n'ai pas vraiment l'habitude de fréquenter d'autres personnes en dehors de mon propre père et mes anciens coéquipiers lorsque je n'étais qu'un genin. Mais dans ce cas-là, je dois admettre que notre rencontre inattendue n'est pas dépourvue d'intérêt. »

Marquant une pause d'un sourire sincère, il observa la voûte céleste pour reprendre la conversation et répondre aux questions de cette dernière.

[Rei] « Pour ce qui est de mon apprentissage et de mon entraînement, j'ai d'abord été confié entre les mains des instructeurs d'Iwa où j'ai obtenu mes diplômes de genin ainsi que chuunin. Mais mon père a estimé et fait part de sa volonté de prendre en charge la suite de mon entraînement pour parfaire mes capacités d'archer, j'évolue seul en mission ce qui me convient parfaitement par ailleurs. Hélas, mon père n'a plus grand-chose à m'apprendre et c'est bien souvent seul que je m'entraîne. Quant à vous, êtes-vous à la tête d'une équipe ? Quelles sont les valeurs que vous inculquez à vos élèves ? Et si j'étais sous votre tutelle, de quelle manière pourriez-vous m'aider à exprimer mon potentiel à son apogée ? »

Notre chuunin était calme et ses interrogations étaient d'autant plus précises. Il voyait en cette kunoichi la possibilité de dépasser un palier jamais atteint par le passé et ce n'était pas par pure avidité de puissance, mais par ce que cette Iwajin dégageait. Il retrouvait vraiment cette sensation de confiance qu'il entretenait avec sa mère et souhaitait en savoir plus sur les motivations de l'Iwajin, ce qui la motivait ici-bas.

Spoiler:

Pour une poignée de cristaux
Rei Kusari

La fraîcheur nocturne s'installait progressivement dans les plaines rocheuses et la femme à l'ombrelle semblait être sensible aux chutes de température. C'était également un élément qui dérangeait notre archer et il ne put s'empêcher de frotter ses mains l'une contre l'autre comme pour créer une sensation de chaleur. Le résultat était plus ou moins abouti, mais qu'importe, il prenait plaisir à converser avec une supérieure et sentait que le plaisir était partagé.

C'était assez étrange de voir le visage de cette femme nuançait entre l'intérêt puis la mélancolie, elle devait certainement avoir vécu des moments l'ayant marqué à vie. C'était une réaction humaine, celle d'être marqué pour le restant de son existence et de ne pouvoir effacer le passé par un simple sourire de façade.

Se battre seul ? Rei n'avait guère le choix, son père l'avait toujours formaté dans un état d'esprit où il ne devait compter que sur lui-même et ses propres capacités, c'était un réflexe de survie : un archer doit savoir agir seul pour sa propre sécurité. Rei était tenté de lui répondre directement, mais il ne souhaitait en aucun cas lui couper la parole, c'était son éducation qui primait avant tout.


[Rei] * Un frère d'armes ? Pour échouer lorsque ce dernier aurait besoin de moi ? Pour échouer lorsque j'ai voulu sauver Maman ? *

Son poing se serra avec force autour de son arme et à son tour, un voile assombrit son visage, il n'avait jamais réussi à apaiser sa colère et cette dernière lui dévorait son cœur depuis tant d'années, mais à quoi bon ? Personne n'avait su apaiser ses maux, du moins pour le moment.

L'amour ? De la manière dont Ayase évoquait le plaisir qu'elle prenait à former les jeunes shinobis brouilla ses pensées douloureuses. Elle exprimait un réel manque de cette relation et son visage transpirait la nostalgie. Ses réactions étaient naturelles et spontanées, un comportement qui donnait le sourire à l'archer qui ne put s'empêcher de lui sourire avec empathie.

[Rei] * Cette kunoichi, c'est elle qui me permettra de pouvoir passer outre les malheurs passés, de pouvoir panser ces plaies ouvertes depuis maintenant tant d'années. Oui, j'en suis certain. *

Et puis elle prit à nouveau la parole pour cette fois lui répondre concrètement sur les valeurs que cette dernière mettait en avant dans son passé de sensei. Par ailleurs, elle semblait déterminée à faire de Rei son élève, car elle émettait des affirmations sur ses aptitudes à pouvoir faire de Rei un ninja plus complet et talentueux ce qui l'intéressa naturellement pour tout homme de son âge. Il fut finalement surpris de savoir que cette dernière était mercenaire par le passé ce qui marquait un peu plus l'affection que Rei avait pour Ayase. Cette dernière en avait visiblement terminé et d'un ton enjoué, malgré lui, il prit la parole.

[Rei] « Mercenaire ?! Décidément, votre apparence dissimule bien des choses tout comme le halo de douceur qui vous entoure, Ayase-sempai. Je ne sais par où commencer... Tout d'abord, j'ai eu l'habitude d'évoluer seul, c'est l'enseignement et l'éducation de mon père qui m'ont poussé à agir de la sorte. Lorsque j'étais en équipe, j'agissais seul, le résultat était satisfaisant, très satisfaisant même, mais je n'ai pas connu la camaraderie, nous étions une équipe d'individualités. Comprenez-vous ? C'était un trio de talent pur où la cohésion n'avait pas sa place, nous excellions dans notre domaine à un très jeune âge, mais rien ne nous liait. Naturellement, suite à l'obtention de notre diplôme, notre équipe s'est scindée sans le moindre problème, sans le moindre regret. »

Rei avait cet air grave sur le visage, ce regard froid, conscient de sa situation et du passé qu'il avait connu, il reprit la parole avec la même gravité dans la voix.

[Rei] « Je n'ai donc pas connu l'esprit de camaraderie, la seule relation qui m'est apparue comme la plus aboutie sur le plan affectif s'est faite avec ma mère. Mon père me considère comme sa relève et souhaite me façonner à son image, ou plutôt comme un prolongement de lui-même. Une manière pour lui de vivre une seconde fois via mon parcours. C'est compréhensible mais pathétique en soi. Évidemment, je n'oserais jamais lui parler de la sorte, notre relation est étrange et l'émotion n'a guère sa place dans notre vie quotidienne. Vous savez, vous êtes la première personne depuis maintenant plusieurs années qui a réussi à me faire parler. Je ne sais pas ce que c'est, mais j'ai un sentiment de confiance à vos côtés, ce doit être votre douceur, votre comportement donnant l'impression que vous m'estimez véritablement, que vous croyez en moi. Les valeurs que vous appréciez sont honorables par la même occasion, je n'ai jamais expérimenté l'entraide, mais, peut-être que vous pourriez rattraper le temps perdu ? »

Son sourire était maintenant sincère et il se sentait bien. Oui, Rei Kusari se sentait dans une humeur qu'il n'avait pas expérimentée depuis des années maintenant : l'allégresse.

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