Pendant de nombreuses années, le jumeau avait dû s’entrainer pour atteindre le niveau qu’il avait actuellement. Longtemps il n’avait été qu’un brigand, un criminel tuant pour son propre chef, sans éducation militaire ou shinobis avant de se faire remettre violemment les idées en place par un shinobis de la brume qui, en voyant le potentiel des deux jumeaux les emmena à Kiri pour commencer une formation shinobis. Depuis, Fû s’était acharné dans le travail, dans la maitrise du chakra, dans la tactique du combat etc… Il était maintenant l’un des plus puissant de la brume en détenant l’une des sept épées de légende. Lui possédait Nuibari, l’aiguille à coudre, elle était loin d’être la plus puissante ni la plus tranchante, elle ne faisait que peu de dégâts, mais étant très fine, elle pouvait tout transpercer et elle avait également une capacité hors norme : poser un fil à chaque coup lorsqu’elle touchait quelque chose, que ce soit de chair ou de toute autre matière.

Encore une fois aujourd’hui, l’homme sans émotions se trouvait sur le terrain d’entraînement, s’entrainant au maniement du sabra comme du Ninjutsu, il cherchait à développer son panel de technique avec Nuibari. Mais alors qu’il s’entraînait seul comme à son habitude, il sentit grâce à ses dons de senseurs, un intense chakra s’approcher. Ce chakra il le connaissait bien évidemment. Il s’agissait de l’un de ses pairs épéiste. Et pas n’importe lequel : lui possédait l’épée explosive. Certaine l’arme la plus destructrice des sept épées. C’était pour le moment l’un des seuls épéiste que Fû connaissait. Il avait eu vent de l’existence d’un certain Kisame, un homme requin possédant Samehada. Mais celui-ci était apparemment mort en tant que membre d’Akatsuki, un groupuscule criminel. L’épée est depuis à un shinobis de Kumo. Quel gâchis. Les épées de Kiri devraient être uniquement à Kiri et à nul autre. Mais soit, revenons en à notre sabreur.

Cessant immédiatement son entraînement seul, Fû vit arriver son collègue pour qui il n’avait aucun type d’affection, ni aucun ressentiment. Lorsque l’on regarde Fû, l’on ne voit rien d’autre qu’un homme sans émotions, sans sentiments, Fû n’est personne, car il n’a jamais demandé à devenir quelqu’un. Il fait passer son travail avant lui, il n’a donc de ce fait pas d’amis, pas d’ennemis, pas de famille, rien. L’homme s’approcha alors du jumeau qui ne le salua d’aucune façon. Visiblement, Koda était là lui aussi pour un entraînement, ou du moins, c’est ce que sa démarche semblait faire croire. De toute sa vie, le détenteur de l’aiguille n’avait jamais affronté un autre de ses congénères, pourquoi pas commencer maintenant donc ?

Ø Que dirais-tu d’effectuer une passe d’arme entre l’épée avec le plus de force de frappe et celle en ayant le moins ?

Dit-il tout simplement, en effectuant un simple sourire forcé, ne laissant aucunement entrevoir ses dents. Ses yeux à peine visibles étaient fourbes, son sourire narquois. Fû en entier respirait la traitrise, la haine et le ressentiment. Il n’aimait personne et personne ne l’aimait, c’était une chose qui lui allait totalement. Il n’avait pas besoin de l’affection des autres, juste de puissance. De la force encore et toujours. La première étape serait de retrouver Mû et de continuer à engranger du pouvoir et de la puissance avant de penser à une nouvelle étape. Après tout, ils avaient tous les deux une revanche sur la vie à prendre.