Physique:

À quoi ressemble notre ami ? De prime abord en dehors de ses vêtements, vous ne verrez pas grand-chose de Saneno. Il porte un long manteau, de coloris noir en majorité excepter l'intérieur qui est entièrement rouge, s'arrêtant peu après les hanches. Fait en flanelle qui est un tissu en laine cadrée et coton peigné, doux et duveteux au toucher. Celui-ci est muni d'une capuche qui est capable de recouvrir l'intégralité du crâne et ainsi dissimuler son visage. Un pantalon dans les mêmes tons que le manteau lui couvre les jambes. Un hiatus accroché aux hanches vient en partie recouvrir les jambes de Saneno, cette pièce semblant presque être un prolongement de son manteau. L'hiatus est en deux parties. La première, la couche inférieure, qui est entièrement blanche et s'arrête au niveau des mollets en une série de rubans, faite de lin. Et la couche supérieure qui recouvre à moitié celle inférieure, faite de velours de couleur rouge avec un symbole. Un grand nuage noir sur la partie droite. Il est à noter que sur les vêtements de Saneno  sont brodés des motifs. Un triangle équilatéral dans un cercle. Il s'agit là du symbole de sa religion.

Il est très rare de voir Saneno sans l'uniforme des membres du Boshoko. Toutefois, si par hasard il ne les portait pas, sachez que Saneno garde constamment sa tête et plus particulièrement son visage dissimulé. En effet si encore une fois par hasard il retirait sa capuche, vous verrez alors apparaître son masque. Un masque qui lui couvre entièrement le visage. À quoi ressemble ce masque ? C'est un masque d'Oni, un démon si vous préférez. Fait d'acier, il est de couleur bronze en dehors des petites cornes sur le front qui sont dorées. Le masque dispose d'une bouche ouverte laissant difficilement apparaître celle du porteur en raison des dents pointues et dorées qui l'ornent.

Mais pourquoi dissimuler avec autant de moyens son visage ? Saneno est-il laid ? Non, il n’est pas laid, il est très beau d’ailleurs. Du moins il l’était. La partie droite de son visage allant de sa bouche à son oreille est couverte de brûlures. Brûlures qui lui ont rongé l’extrémité droite de ses lèvres ainsi que toute sa joue droite si bien que ses dents et gencives apparaissent. Ces brûlures sont la marque de sa honte. Faites par ses soins, il n’aime pas les exposer. Gare à ceux qui feront tomber ce qui la cache.

Pour le reste Saneno est un grand gaillard bien battit au corps résistant, bien qu'il ait les épaules tombantes. Mesurant un mètre soixante-dix-huit exactement. Il dispose d'une épaisse crinière de cheveux bleus mi-longs, une mèche bravant par moments l'interdit en glissant devant son masque. Masque qui par ailleurs arbore sur son front le symbole du village de Kumo, un symbole qui est toutefois rayé par un trait fait à l'aide d'un kunaï.

Quoi ? Vous voulez plus de détails concernant son visage. En dehors de sa peau calcinée sur le côté droit, le reste n'a pas souffert. Un nez aquilin, un peu trop long, donnant naissance à une bouche qui n'aborde aucun sourire puisque son côté droit est brûlé. De ce fait, il est difficile de lire les émotions de Saneno. Un menton qui donne une forme triangulaire à son visage qui semble lisse en raison de ses pommettes peu prononcées. Pour ses oreilles, il n'y a rien de spécial à dire sur celle de gauche. Petite, pas trop écartée ni trop collée. Celle de droite n'est plus qu'une couronne. Finalement, les yeux. Saneno a deux grands yeux bleus azur dans lesquels semble régner une tempête permanente.




Que se passe-t-il dans la caboche de notre ami ? Tout d'abord, Saneno Kurouzu n'est pas son vrai nom. Le nom qui lui a été donné par ses parents est Naga Sadasaka. Saneno a lui-même décidé de changer de nom. Cela lui permettait de faire une croix sur son passé, une croix sur ce qu'il était auparavant. Une manière de renaître, car il est mort en tant que Naga Sadasaka. Ou plutôt il a décidé de tuer ce qu'il était. Autrefois rayonnant, joyeux, souriant, mais naïf et égoïste. Saneno est une personne qui se déteste profondément, ou plutôt qui déteste ce qu'il a été autrefois en raison de son comportement et de ses erreurs. Changer de nom est une façon pour lui de repartir à zéro, de devenir un homme meilleur. Ou de manière plus claire pour comprendre le personnage, de trouver un moyen de se pardonner à lui-même pour ses erreurs.

Saneno Kurouzu est habité par plusieurs ressentiments. Des ressentiments envers lui-même, mais aussi envers les cinq grandes nations. Envers lui-même parce qu'il a abandonné les siens sans prendre la mesure de ce que cela représentait. Et envers les grandes nations, car elles ont unilatéralement créé un monde sans prendre en compte l'avis des minorités. Ou plus précisément, sans reconnaître les défauts qu'elles ont pu faire à autrui. Les cinq grandes nations pour Saneno ne sont que des suprématies orgueilleuses qui se moquent des faibles depuis leur création. C'est pour cette raison qu'il souhaite leur destruction.

Mais revenons sur la personnalité de Saneno. Il se déteste ou plutôt il déteste énormément Naga Sadasaka et cherche à réparer les torts qu'il a pu commettre lorsqu'il était celui-ci. Tout cela afin de se pardonner. Pour cela, il s'est fixé deux buts : guider les siens et prendre sa revanche sur les cinq grandes nations. C'est sa pénitence avant de trouver le pardon. L'on pourrait penser que Saneno est une boule de haine envers tous ceux qui ne sont pas les siens et envers lui-même. Mais ce n'est pas le cas. Oui, il hait ceux qui ne sont pas les siens, ou plus précisément ceux qui appartiennent aux grandes nations. Aussi bien, les dirigeants qui ont pris la décision de ne pas venir en aide aux pays ravagés par la guerre. Qu'aux citoyens qui, soit de manière passive ou explicite, ont appuyé cette décision. Il pourrait tous les tuer, mais ce n'est pas le cas en raison d'un élément très important qui rythme la vie de Saneno. La religion.

Oui, Saneno est un religieux. Et il pratique avec ferveur, c'est presque un fanatique. Il vénère le dieu Jashin qui est un dieu destructeur, ou encore de la mort. C'est cette religion qui, étonnamment au vu des principes qu'elle dispense, fait obstacle à la haine de Saneno. Et ce pour la simple raison qu'en tant que religieux, il se considère comme un prêcheur ou encore un prophète. Pour le bien de sa religion, il faut des fidèles. Aussi laissera-t-il une chance à quiconque d'accepter Jashin dans son coeur et de le rejoindre pour échapper à la mort. C'est le seul moyen pour les citoyens des grandes nations, les dirigeants étant exclus de cette chance de salut, de survivre à une rencontre avec Saneno.

Saneno considère sa foi comme la seule vraie foi aussi rejettera-t-il en bloque tout autre croyance quelle qu'elle soit et d'où qu'elle vienne. Point particulier, Saneno considère les habitants de Shigakure comme ses frères et soeurs même si ceux-ci ne partagent pas sa foi. Il les apprécie beaucoup et, en dehors des criminelles qu'il punit avec une sévérité exemplaire, il se montre presque bienveillant à leur égard. Les habitants de Shigakure ne partageant pas sa foi sont comme des brebis égarées pour lui. Il cherchera à les conduire vers la conversion. Qu'est-ce qui explique un tel comportement ? C'est tout simplement l'histoire et les sentiments communs qu'ils partagent. Ils ont tous été rejetés par les grandes nations et ils veulent tous se venger d'elles. Ils sont comme lui, ils font partie de ce qu'il considère être « les siens ». Comme il s'est juré de les guider, il les guidera vers Jashin.

En dehors de cette facette accueillante bien que glauque du personnage, Saneno se révèle être une personne très sévère et très cruelle. Lorsqu'il rend la justice, il n'a que deux peines à son répertoire : l'acquittement ou la mort.

Saneno n’a d'autres désirs personnels que celui de trouver un moyen de se pardonner. Ce pardon ne pouvant être atteint qu'en guidant les siens et en se vengeant des cinq grandes nations.

Il était une fois un jeune garçon nommé Naga Sadasaka qui vivait dans un petit village situé à la frontière du pays du Gel et du pays de la Foudre. Petit village fermier plus que tranquille puisqu’il bénéficiait de l’aura protectrice du village de Kumo qui, chargé de la protection du pays du Foudre, surveillait étroitement ses frontières. Naga Sadasaka est donc un fils de fermier. Plus exactement, son père était un ancien ninja au service du Daimyô du Gel avant que celui-ci ne se passe de ses services. Il s’était donc reconverti en fermier. L’enfance de Naga Sadasaka fut des plus paisibles. Car en dépit des guerres et conflits qui existaient dans le monde, ceux-ci ne parvenaient jamais jusqu’à son village. Cela étant une fois de plus dû à Kumo qui, malgré les conflits qu’il générait et les guerres auxquelles il participait, parvenait à éloigner les batailles des simples civiles.

Car oui Naga était un simple civil au regard d’autrui. Un fils de fermier qui était lui-même destiné à devenir fermier, apprenant à travailler la terre dans ce pays au climat rude. Mais la vie à la ferme n’était pas la seule chose qu’apprenait Naga Sadasaka. Son père était un ancien ninja et il arrivait souvent que son village donne l’hospitalité à des ninjas de Kumo en mission. Il avait l’occasion d’apprendre des bribes de l’art ninja. Certes, son apprentissage n’était pas aussi bon que celui dispensé par les académies des grands villages, mais au moins il savait se défendre. Il avait pour objectif de marcher dans les traces de son père et de rentrer au service du Daimyô du Gel. Toutefois, cela n’arriva jamais. Son père mourut à ses quatorze ans et il dut abandonner son rêve pour rester à la ferme et aider sa mère qui n’aurait pas été capable de s’en sortir toute seule. En effet, le peuple des campagnes n’est pas très riche.

Il eut une vie plus que banale pour un individu de son extraction. Tout changea avec la quatrième grande guerre ninja. Celle qui devait changer le monde à jamais. Les cinq grandes nations unies contre un ennemi commun, l’Akatsuki. Les batailles firent de terribles dégâts, ou plutôt Juubi fit de terribles dégâts. Naga Sadasaka eut de la chance de survivre à cette guerre malgré les bombes de bijuu effroyables que ce démon avait pu lancer sur les divers pays. Aucun n’était épargné. La mère de Naga en revanche n’eut pas la chance de son fils. Elle mourut lorsque son village fut détruit par l’une de ces bombes, Naga étant en ville à ce moment-là. Désespoir, tristesse et peur marquèrent la vie du jeune homme. Les conséquences de la guerre étaient terribles. Elles l’étaient pour tous, mais en particulier pour les petits villages qui contrairement aux grandes nations ne possédaient pas les moyens nécessaires pour se reconstruire.

Le peuple du pays du Gel se tourna alors vers les pays voisins. Oui, ce peuple et celui de toutes les petites nations se tournèrent vers les vainqueurs de la guerre, les cinq grandes nations. Cependant, les unes après les autres, elles refusèrent d’apporter leur aide aux démunis. Celles-ci devaient faire face à leurs propres problèmes et jugeaient que la misère des autres n’était pas leurs affaires. Néanmoins, n’était-ce pas elles qui avaient mené cette guerre pour le destin du monde ? N’était-ce pas ces glorieux vainqueurs qui avaient décidé, en s’opposant à l’Akatsuki, de ce que serait le monde après la guerre ? Au final n’avaient-elles pas choisi ce que serait leur propre monde sans prendre en compte celui des autres ?

Naga Sadasaka n’était pas encore à même de mener de tel cheminement intellectuel. Il n’était pas suffisamment instruit, mais surtout il était naïf et égoïste. C’est pour cette raison que, lorsque Kumo décida d’apporter son aide à une petite partie de ces peuples désespérés, Naga sauta sur l’occasion. Maîtrisant un peu les arts ninja, il devint un ninja de Kumo. Et bénéficiant de l’aura académique du village, il apprit et s’améliora très vite. Cependant, plus il développait son intellect, plus il prenait la mesure du désespoir des peuples des petites nations. Mais  Naga était égoïste. Bien qu’il comprît leur détresse, il ne fit rien. Kumo avait imprégné ce jeune homme de son orgueil et de son mépris de superpuissance et de vainqueur. Naga Sadasaka avait abandonné les siens.

C’est une chose qu’il regrettera amèrement un an plus tard. Un grand bouleversement dans la mentalité du ninja commença. De terribles massacres avaient été commis au sein du pays de la Foudre. Et pour traquer les criminelles à l’origine de celui-ci, Kumo envoya ses ninjas. Ils découvrirent bien vite qu’une « secte » était à l’origine de ces massacres. Les membres de la secte adoraient une divinité du nom de Jashin, représentant la mort et la destruction. Rapidement des fidèles de ce culte étrange furent repérés puis éliminés. Naga participa à cette élimination. Mais ce n’est qu’une fois qu’il eut tué ces hommes, qu'il les reconnut. Leurs visages ne lui étaient pas inconnus. En vérité, il les connaissait pratiquement tous. Ils étaient issus du pays du Gel. Tout comme lui, ils avaient cherché l’aide des grandes nations, mais sans y parvenir. Naga fut terriblement choqué par cette découverte. Il avait tué les siens. Kumo lui avait fait tuer les siens. Kumo avait si rapidement décidé de les tuer alors qu’il avait mis si longtemps à décider d’en sauver quelques-uns. Non, Kumo les avait condamnés depuis bien longtemps déjà, à l’instant même où il avait refusé d’apporter son aide.

La mission d’élimination de ces fanatiques continua. Le repaire où s’étaient rassemblés ces derniers fut repéré. Les hautes instances du village de la Foudre décidèrent de couper la tête du serpent. Cependant, Naga Sadasaka nourrissait un tout autre dessein. Il se fit capturer délibérément par le groupe religieux. Il voulait tout savoir avant de prendre une décision. Allait-il aider Kumo à les tuer ? Où allait-il retourner auprès des siens ? Lors de sa capture, il retrouva d’anciens membres de son pays avec lesquels il avait erré en recherchant de l’aide. Ceux-ci lui ouvrir les yeux. La vérité lui fut révélée. La vérité sur ce qu’étaient les grandes nations, mais aussi sur ce qu’il avait été. Orgueilleux, égoïste, méprisant et supérieur. Arrogant et insensible face à la condition des siens. Il prit connaissance de leur malheur. Il prit connaissance de leur souffrance. Il mesura leur désespoir et leur chagrin. Kumo, Konoha, Iwa, Suna, Kiri. Absolument personne ne leur était venu en aide. Les vainqueurs de la quatrième grande guerre ninja avec leurs idéaux de paix et leurs belles paroles n’avaient rien fait pour le reste du monde. Ces nations ne s’étaient occupées que d’elles-mêmes, se moquant des pays faibles. Incapables de se reconstruire, les populations de tous ces petits pays s’étaient exilées. Plonger dans l’errance et dans la solitude, sans que personne ne leur vienne en aide. Considérer comme des parias.

C’est à cet instant précis que Naga Sadasaka, l’homme égoïste et naïf qui avait abandonné les seins, mourut. Il mourut de la main de Saneno Kurouzu, le nom qu’il choisit de prendre pour sa renaissance. Devenant un être damné, supportant les erreurs de son ancien lui, qui devait trouver un moyen de réparer ses torts. C’est à cet instant que Saneno embrassa la religion de ceux qui lui ont ouvert les yeux. Il vénéra Jashin et lui offrit comme première preuve de sa foi, la vie de ses anciens camarades de Kumo. À cause de sa trahison, la mission du village de la foudre visant à détruire la secte se transforma en un échec cuisant puisque aucun des ninjas envoyés ne survécut. Après cet incident Saneno disparut. Il s’en alla trouver les siens afin de les rassembler. Venant les aider comme il aurait dû le faire. Tout comme de nombreux autres peuples, les siens furent en exil un long moment. Vivant une vie de nomade, ne parvenant pas à trouver un endroit où ils pourraient vivre. Entre-temps, Saneno avait pris la tête du culte de Jashin.

C’est alors qu’une rumeur parvint à ses oreilles. Une rumeur qu’il traduit comme un signe de Jashin. Un signe pour lui de guider son peuple vers un nouveau foyer. Un signe de trouver le chemin de son pardon.

Les ruines du village des tourbillons apparurent comme une terre promise pour les peuples en exil. Saneno conduisit les siens jusqu'aux rivages d'Uzushio. Arriver là-bas, il se rendit compte qu'ils n'étaient pas seuls. Beaucoup de peuples étaient dans la même situation que la leur. Sans pays, sans logis, ils étaient rejetés par tous. Saneno et les siens ont fait partie de la première vague de migrants. Lentement mais sûrement une petite société se construisit. De minuscules hameaux émergèrent, ceux-ci devinrent des bourgades avec l'accroissement de la population suite à la seconde vague migratoire. Oh, il y eut des tensions, mais les peuples exilés avaient bien plus de points communs que de différences. Les bourgades devinrent bientôt des bourgs tandis que les hameaux isolés du commencement venaient maintenant s'entrecouper. Une grande ville venait de naître, une ville en totale expansion en raison de l'augmentation massive de la population suite aux vagues migratoires de plus en plus importantes. Les tensions devinrent plus importantes au fur du temps. Au final, les hommes et les femmes oublièrent qu'ils avaient plus de points communs que de différences. Saneno au travers de sa religion s'employa du mieux qu'il put pour maintenir l'ordre, mais c'était difficile. Ils avaient besoin d’un chef. C'était l'unique solution. Un chef pour maintenir une cohésion. Un jeune homme originaire du pays du Vent était désigné par tous. Mais celui-ci s'obstinait à refuser et finit par disparaître de manière soudaine.

Où avait-il bien pu passer ? C'était la question sur les lèvres de chaque habitant d'Uzushio. Ne trouvant pas de réponses, les anciens habitants se mirent à accuser les nouveaux arrivants. Les rixes commencèrent alors. Les violences populaires devinrent vite hors de contrôle. Saneno s'employait toujours à ramener le calme durant ces instants troublés. N'hésitant pas à se montrer lui-même violent à l'aide d'exécution publique. Se montrant terrible pour dissuader les habitants de l'être. Alors qu’une la guerre civile menaçait de se déclencher, un homme apparut. Cet homme parvint à ramener le calme en un simple discours, parvenant à rappeler les similitudes de chacun. Parvenant à les unifier à l'aide d'une idée, celle de la création d'un village Shinobi qui leur apporterait un avenir grandiose. Mais surtout qui leur offrirait la vengeance que chacun désirait à l'encontre des grandes nations. Il n'en fallut pas plus pour que chacun l'acclame. Est-ce que Saneno l'acclama ? Non, il soutenait l'idée, mais il n'acclama pas l'homme dont l'apparence était plus qu'atypique. À sa plus grande surprise, c'est lui qui vint à sa rencontre. Il savait ce que Saneno avait fait pour tenter de ramener l'ordre. Et il approuvait. La méthode était brutale, mais avait permis de pacifier certains quartiers des plus virulents. Au vu de ses actions, celui-ci lui demanda de rejoindre le parlement de Shi : le Boshoko.