Prologue : Les Gardiens de Suna.
Celui qui ne connaît pas les gardiens à Suna ne peut être qu’un érudit ou alors un étranger du nouveau monde. Tous connaissent ce titre et les responsabilités qu’il en découle. Dans le temps les quatre gardiens étaient des Shinobi choisis pour leur renom et leur puissance colossale. À l’édification de Suna Gakure, là où régnaient encore peur et chaos. Ces quatre personnes se devaient d’être les premiers remparts qui constituaient la défense du village. Ils devaient être forts et inébranlables. Mais au fur et à mesure des époques, les guerres, les paix et nouveaux dirigeants, tout a changé. Le sens du devoir des gardiens de Suna aussi. Aujourd’hui les quatre shinobis qui sont nommés à ce poste ne sont pas de vulgaires shinobis. Ils ne sont pas choisis pour leur puissance ou leurs aptitudes physiques mais pour leur sagesse à leur manière. Parce que à ce jour être nommé Gardien de Suna signifie, toujours surveiller au loin le grand désert mais cette nomination implique aussi son devoir envers le village. Considérés comme les sages du village, ils sont donc aussi les hauts conseillés de ce système. Pas le genre a posséder un véto mais le genre qu’on écoute. Ils sont à la même place qu’un simple conseillé mais leur prestige, voudrait que non. Chacun d’eux possède une sorte de sanctuaire à chaque point culminant de son point cardinal. Bien souvent ils méditent en ces lieux, attendant une possible visite ou cherchant à tuer le temps en attendant la mort. Habitation qui conforte la vision de « sage » qu’on a d’eux. Pour les aider dans leur tâche tous ont un « Sūpābaizā », ce qui signifie surveillant. Ce sont eux qui aujourd’hui scrutent le désert pour prévenir d’une quelconque menace.
Premier : Enfance. 0 – 21 ans.
À cette époque-là j’étais loin d’être l’homme que je suis aujourd’hui. Bien loin en effet. Savoir que j’ai été élevé par la bonne famille du village, entouré par l’amour d’une mère et l’adoration d’un père, ne serai que raconté, futilités. Ma vie en tant que Ninja fut précoce, voire très précoce. Avec un père souverain de tout un clan, vouloir lui ressembler n’était que légitime. Pourtant je craignais à l’époque m’être trompé de route. La plupart des Drake de ma génération et celles antérieures font généralement partie des troupes de guerriers les plus aguerries. Mais il semblerait que cette chance ne m’était pas donnée. Je peux le dire, j’étais un incompétent. Ma maitrise des arts ninja était une vraie catastrophe. Et comme tout idiot de mon âge, ne pouvant impressionner par mes talents, j’attirais l’attention par mes pitreries. Ahah j’en rigole encore, on était vraiment bête à cette époque. Une belle époque, qui ne mélangeait pas encore sang et mort.
Quand bien même je n’étais pas le plus assidu des élèves, mon père ne m’en a jamais tenu rigueur. Il m’a toujours encouragé. J’avais quand même une certaine honte à ne pas être ce que l’attente de mes parents pouvait être, mais cette honte disparaissait au moment où mon Père me souriait accompagnant son geste d’une petite tape sur l’épaule. C’était sa façon à lui de le réconforter. Pas de mots, pas de grandes embrassades, seulement scruter l’horizon en ma compagnie. Ce temps-là je ne comprenais pas forcément ce qu’il disait « Tu sais mon fils, la force ne vient pas de ta maitrise de ton ninjutsu ou encore de ton nombre de techniques, seulement de l’homme que tu voudrais être. » Des mots bien trop flous à mes yeux pour mon jeune âge. C’est d’ailleurs troublant du fait que le Kazekage lui-même me disait au mot après ce genre de phrase. Cela me faisait juste sourire.
Le Kage. Une bien drôle de personne quand on y repense. J’aurais plus l’écouter quand je pense à tous les sermons qu’il a pu me faire. On avait une certaine connexion, il aimait de temps en temps faire une pause dans l’un de mes endroits favoris. On avait pour habitude comme pour mon père de juste regarder le ciel. Comme si les nuages parlaient à notre place. J’ai appris à sa mort que lui aussi, comme mon père portait certains espoirs sur mon devenir dans la suite des évènements. Mais il paraissait si simple dans ce temps-là que tout ça ne s’est pas vraiment dégagé lors de nos débats. J’aurais bien voulu que cette situation dure pour toujours mais ce ne fût pas le cas, tout évolue comme le reste du monde.
Second : La Seconde Guerre Ninja. 22 – 23 ans.
Malgré mes lacunes dans le domaine des maitrises ninja, j’ai pu gravir les échelons. Le passage au grande Génin fut quelque chose d’émouvant. Assez facile certes mais très instructif. Ce passage-là n’était qu’une formalité. 30 ans en arrière les barrières entre Génin et Chuunin étaient plus floues, pas que le système était désordonné mais simplement que les ninjas se devaient d’être polyvalents. Surtout quand l’époque de guerre à franchie toutes les frontières. On est devenu de la vraie chair à canon. Nous bien sûr on était jeune, excité par les combats et plutôt inconscient. Mais ça nous a forgés. Du moins pour ceux qui ont réussi à survivre. Cette guerre a été plus un moment d’épuration dans tous les villages ninjas qu’une dispute entre grandes nations. Je ne peux pas encore aujourd’hui compter le nombre de personnes que j’ai perdues ces années-là. La stèle des souvenirs contient bien trop de noms que j’ai encore en mémoire malheureusement.
Mais avoir participé à ce genre d’évènement vous rend plus fort. Les mots de mon père commençaient à prendre formes en moi, sans que je le sache pour autant. Pendant un temps je n’ai pu retoucher les armes que je portais lors des batailles. Ça m’avait détruit comme on pourrait dire. Pas brisé, mais seulement ébréché. La guerre m’avait quelque peu dégouté des combats et de la vie même en tant que Ninja. Mon père me comprenait, il me disait que lui aussi était passé par une telle étape. Continuer ou rendre les armes. Il m’a conseillé alors de faire comme il l’a fait à l’époque, prendre du recul avec un voyage hors des frontières ninjas et de découvrir le monde autrement qu’à travers des missions. Mais à cette ère, l’inconnu me faisait peur et puis quitter le village ainsi, je ne m’en sentais pas capable. Désolé père, j’étais faible …
Troisième : La Découverte du Bushido. 23 – 37 ans.
Puis le village tomba dans une atmosphère d’incompréhension face à la défaite de cette guerre. Beaucoup de jeunes et de moins jeunes venaient de perdre leur âme. Personne ne savait, personne ne comprenait, tout le monde était perdu. C’est dans ces moments de doutes que l’on se doit d’être fort et de suivre son instinct. On comprend alors que notre univers est fragile, comme les vies qu’on a pu côtoyer. Votre monde se bouleverse, votre vie prend elle aussi un nouveau visage. Et c’est là que vous prenez votre décision. A peine la vie d’adulte dans l’âme, une petite moustache sur votre visage et une expérience de la vie bien trop grande pour votre vécu. J’ai choisi de m’éloigner du village pour quelques années. Comme me l’avait conseillé mon paternel. Ma mère, comme toutes les mères, n’eut que des regrets à me laisser faire ce choix, mon frère ne m’avait jamais autant soutenu que pour ce voyage. Je partais certes, mais le cœur légé et un esprit curieux de toutes les découvertes que j’allais pouvoir faire. Je voulais voir le monde sous un nouvel angle.
Mon périple ne devait durer que 3 ans, qu’on s’était dits. Mais j’ai perdu la notion du temps pendant mon voyage. Les trois années se sont vite transformées en une décennie puis en une quinzaine d’années. J’ai vu le monde entier. J’ai parcouru les mers, traversé des montagnes, j’ai creusé des tunnels, j’ai longuement appris. C’est assez impressionnant comment notre esprit s’ouvre à d’autres cultures quand on se retrouve hors de notre petit univers. Les choses qui pouvaient être perçues d’une telle manière au village, vous paraîtront totalement différentes si vous allez sur place et vivez la chose. C’est ce que je recherchais en découvrant le monde et ses richesses. C’est ce que j’ai fait durant les 8 premières années de ce périple. J’ai rencontré tellement de monde, vu tellement de choses qu’à travers les territoires on a commencé à parler de moi. Le voyageur au chapeau de paille, que l’on me surnommait. Que l’on me surnomme encore il me semble. J’avais une certaine réputation. Mais ma plus belle rencontre se résume en une seule philosophie « Le Bushido ». C’est grâce à cet art et vision de la vie millénaire que j’ai enfin retrouvé ce pour quoi je voulais vivre et ce pour quoi je vouais ma cause à la vie de ninja. Brandir une lame est une chose, mais la brandir selon une cause en est une autre.
Ma vie a changé, il est normal que ma vision d’elle-même change aussi. C’est ainsi donc que j’ai passé des années et des années en tant qu’élève de cette pratique. Plus qu’une façon de combattre mais un art. Un art qui apporte sagesse et une vision de la vie quelque peu terre à terre. Mais c’est souvent les choses simples qui vous permettent d’avancer. C’est le crédo que je me suis choisi et seule la mort pourra m’en défaire aujourd’hui. Mourir n’est jamais quelque chose de bien mais mourir pour ses convictions est une chose qui m’a fait comprendre ce pour quoi j’avais ces doutes à l’époque. Le Bushido m’a ouvert les yeux et c’est en l’acceptant en tant que guide que j’ai mis un terme à mon voyage. Mais soyons clair au moment même où j’ai pris la décision de rentrer au village, mon choix était le suivant. « Larme que tiens à ta ceinture a beau être ton grand atout jamais plus tu ne l’utiliseras pour tuer. Seulement si ton honneur est mis en péril. » Quand on devient un manieur d’armes blanches et qui plus est un sabreur, on se doit de faire un choix. Qu’est-ce que votre lame est capable de trancher. Moi j’ai choisi de rien trancher.
Quatrième : La Troisième Guerre Ninja. 37 – 40 ans.
Mon retour au village ne fut pas des plus gais. Pas que ma personne avait été oublié ou que quelqu’un soit opposé à mon retour mais les tensions entre tous les villages ninjas étaient à son comble. Mon père, conseillé à l’époque essaya tant bien que mal de faire cesser ces querelles mais tout était peine perdue. J’ai essayé moi-même en personne de raisonner le kazekage, mais rien n’y fut. Un nouveau chef, qui n’était d’ailleurs qu’une ancienne connaissance. On avait presque vécu dans le même bac à sable à quelques années près. Lui comme moi avait souffert de cette seconde guerre et c’est la raison de mon incompréhension. Mais mon retour était trop frais, je ne pouvais compter dans la balance. Nous voilà alors encore enrôlé dans une nouvelle guerre. Mais à cette époque-là j’étais un autre homme, un autre ninja. Beaucoup plus mûr et surtout plus sage.
Cette Troisième guerre fut aussi rude que la seconde. Pas en matière de perte humaine mais en perte matérielles. Suna ressortie une nouvelle fois défaitiste. Mais par les Dieux heureusement j’avais pu être présent. Cette fois-ci j’ai enfin pu jouer un rôle. De par mes actes et mes stratégies, beaucoup de Sunajin peuvent voir leurs enfants grandir aujourd’hui. Je me foutais de savoir qui pouvait bien gagner cette guerre, mon seul objectif en levant chaque jour était de pouvoir me dire que ce soir chacun des ninjas qui partaient en ma compagnie pourrait sourire de nouveau devant le coucher du soleil. Une époque tragique qui fit de nouveau parler de moi. Pas part mes actes héroïques en tant que ninja exemplaire ou pour ma puissance à avoir tué des ninjas par centaines. Juste pour ce j’étais devenu, un homme sage qui faisait passer la vie avant la mort. « Le voyageur au chapeau de paille » avait laissé place au « ninja du sable intrépide ». Ma force de volonté à vouloir sauver tout le monde que ce soit ami ou ennemi, ne pouvait que faire jaser. « Suna est ma patrie, je ferais tout pour elle parce que je suis un homme loyal, mais les gens du monde entier son mes semblables et je me dois de protéger mes semblables si ma cause le veut ».
Cinquième : Nomination au rang de Gardien. 40 – 47 ans.
Ma nouvelle réputation après la guerre fut vite le tour dans le village. Ma réintégration au village en tant que véritable ninja ne pouvait qu’être légitime. Bien que je me fusse retrouvé dans la vie active du village je restais distant par rapport au clan. La famille Drake avait pris un nouveau tournant, avec mon frère dans sa vision de la paix. On avait choisi deux chemins différents et il semblait qu’ils se rejoignaient tout de même. Le fait que je reste à l’écart de la famille était dû à des affaires que j’avais à régler hors du village. Je ne voulais pas revenir dans la famille comme une fleur et reprendre mes droits comme ça. Non, je voulais le mériter comme pour tout le reste. Alors j’ai préféré me consacrer à Suna. En passant quelques années en tant que Ninja instructeur à l’académie. Pouvoir transmettre tout ce que j’ai appris à la nouvelle génération est quelque chose qui m’a toujours passionné.
L’un des quatre Gardien du village perdit la vie. Son grand âge lui faisait défaut. C’est après cette tragédie qu’un nouveau prétendant à ce titre fut annoncé. La liste des personnes capables d’y être était plutôt maigre. Pas que le village manquait de gens compétents, mais on parle ici du grade de Gardien de Suna. Quelques jours après, un nom sorti. « Drake Mitsumasa », la majorité des conseillés avait semble-t-il voté pour moi. Je fus plus que surpris par cette nouvelle. Je me voyais encore comme le pitre du village qui avait encore du mal à lancer un ninjutsu convenablement. Je savais que j’avais fait du chemin depuis cette époque-là, mais être juste nominé pour ce poste suggère que moi, Drake Mitsumasa, fait partie des gens les plus respectés et sages du désert. Tout le monde le sait, mais personne n’a osé me le dire. Je sais que Père à fait pencher la balance en ma faveur.
7 ans maintenant que j’occupe la place de Gardien de Suna. C’est une vie plaisante, bien que les trois autres Gardiens soient un peu rustres sur les bords. Contrairement à eux j’aime encore me mêler à la foule du village, instruire quelques gamins dans la rue de quelques expressions qui sont aussi vieux que les murs de leur maison. Ce n’est pas parce qu'il y a de cela une décennie on m’a attribué le devoir de surveiller nos frontières que je ne peux plus faire partie de la vie de ce village. Je suis donc Drake Mitsumasa, Gardien de la porte Sud. Ninja respecté du désert, Suna est ma patrie et ceci est mon histoire.
Sixième : La famille Drake. 0 – 47 ans.
Mon père est mort. Figure emblématique du village. On le savait faible mais personne ne pensait à l’irréparable. Le Bushido m’a appris à avoir une autre vision de la mort, qu’on l’a plupart des gens. Pour moi notre père n’était pas parti ou encore mort. Son corps s’était éteint, tout simplement. Les funérailles ont dû se faire sans moi. Voir la moitié du village pleurer et regarder ainsi une simple photo sur une caisse en bois. Très peu pour moi. J’ai simplement observé le tout de haut, de loin. Au revoir père. J’espère que les quelques années qu’on a passé ces derniers temps l’on rendu fiers. Jeune, je n’avais pas ce privilège mais maintenant, aujourd’hui je le possède. Alors oui, comme tout fils qui se respecte, j’ai envie, envie que mon père soit fier de moi.
Même si plus d’une décennie nous a séparés, aujourd’hui je me sens encore plus proche de mon frère. Il est le seul dans le clan à ne pas avoir vu mon voyage comme quelque chose de négatif. C’est grâce à lui d’ailleurs que je peux prétendre savoir tout ce que je sais sur le clan. Je sais que je me suis éloigné de la famille mais maintenant que Père n’est plus là, je me dois d’épauler mon frère au rang de chef. Je sais bien que je suis l’ainé et que ce titre me revient, mais j’ai moi-même refusé. Pourquoi ? Simplement parce que je sais que mon fraternel est bien plus compétent que moi. La force d’un homme ne vient pas de ses muscles, mais de sa connaissance à savoir ce qu’il est capable ou non de faire. Grâce à lui le clan Drake va prospérer et j’en serai le bras droit, quand j’en serai digne.
Quant aux progénitures comme Aedan et sa sœur, mon frère ma fait promettre de toujours veiller sur eux. Et c’est ce que je compte faire. Le cadet de la famille semble avoir un sacré tempérament et surtout il ne me porte pas dans son cœur. Heureusement que je ne suis pas comme lui et que je rigole de ces bêtises, ça a tendance à l’énerver encore plus d’ailleurs. Mais avec le temps il finira par m’apprécier à ma juste valeur. Les Drake sont une famille unis et même si j’ai joué quelques temps au loup solitaire, je finirais par retrouver ma place dans la meute.
47 – 67 ans. Nouvelle époque – Nouvelle génération.Lors de l’attaque sur Konoha vous le savez tous. Tout le monde a perdu énormément de personne ce jour-là. A mon grand désarroi Kintaro ne m’avait pas écouté. Lui qui ne vivait que pour la guerre, il a perdu la vie pour celle-ci. Trahit par celui qui devait lui prêtait main forte … Orochimaru. Ce jour-là, j’ai perdu mon Kage mais j’ai surtout perdu un ami. Encore une fois. Mais il faut croire que certaines fois la perte de quelque chose fait partie de la vie pour un meilleur renouveau. Kintaro était sans nul doute un brillant dirigeant mais ses espoirs de conquête du monde ne pouvaient qu’amener Suna à sa perte. Je pleure un ami certes, mais je souris pour l’avenir du village. Pour suivre notre politique son successeur ne pouvait être que Gaara. Mais à cette époque beaucoup ont refusés cette hypothèse. Mettre dans les mains, notre village à un jinchuriki aussi instable que lui n’était que pure folie. Mais contrairement à l’avis général je me suis porté garant de lui. J’espérais juste ne pas m’être trompé.
J’ai observé Gaara dans sa jeunesse et son comportement vis-à-vis d'autres m’a fait douter au début. Mais après l’épisode de Konoha, quelque chose avait changé en lui. Sa noirceur était changeante, comme si une lumière extérieure venait perforer la coquille qu’il s’était fabriqué au cours des années. Avoir le futur Kazekage sous son aile a été une expérience si enrichissante. A certain moment je croyais revoir son père. Mais malheureusement je ne suis en rien dans sa réussite. C’est lui et lui seul qui a converti le village à sa vision des choses. À convaincre toute notre nation à lui faire confiance. Je ne m’étais pas trompé sur lui et de voir que le tout le monde le voit comme moi je le voyais ne pouvait que me réchauffer le cœur.
Ensuite sont apparus Akatsuki et leur chasse aux démons. J’en avais entendu parler mais ça me paraissait si lointain. Jusqu’au jour où Chiyo donna sa vie pour Gaara. D’accord son grand âge lui faisait défaut mais elle était un de nos piliers. Malgré son mauvais caractère il me semblait qu’on était devenu intime. Mais tout ça n’était rien face au nouveau fléau. Madara Uchiha. Un nom venant des légendes qui vint de nouveau bouleverser notre monde. Une quatrième Grande guerre … alors que la Paix semblait venir nous revoilà parti dans des combats, des pertes et des pleurs. Le monde arrivera-t-il un jour à connaitre cette aire à laquelle j’aspire tant. Je ne vais pas vous narrer la guerre. Je préfère oublier ce moment. Vous me comprenez je l’espère.
Je préfère parler de cette nouvelle aire. Je crois que nous y sommes enfin arrivés. La Paix. À voir tout ça j’en pleure presque. Kintaro à une dizaine d’années aurait pu connaitre tout ça. Il aurait pu enfin contempler le monde sans la haine qui l’anime. Mais serait-ce trop idéaliste de croire que le monde va rester ainsi ? Si l’amour existe, la haine aussi. Bien sûr que j’ai peur que les époques sombres reviennent nous tourmenter. Mais aujourd’hui je profite, je profite du fait que le monde soit calme, paisible et si ouvert. Et c’est pour qu’ne le reste que tous les ans je fais le tour de toutes les grandes nations. Garder des liens est la seule chose qui nous unit alors traitez-moi de vieux jeu si vous voulez mais je reste fidèle à mes principes. Ce méfiant de l’eau qui dort, je préfère prévenir plutôt que guérir.