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Une nuit sombre comme le cobalt - Kinzoku Yoru [TERMINE]
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 Une nuit sombre comme le cobalt - Kinzoku Yoru [TERMINE]

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Genin de Konoha

Uzumaki Boruto*
Genin de Konoha

Uzumaki Boruto*

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Date d'inscription : 04/04/2015


Fiche Shinobi
Rang: C
Points Expériences:
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Une nuit sombre comme le cobalt - Kinzoku Yoru [TERMINE] Empty
MessageSujet: Une nuit sombre comme le cobalt - Kinzoku Yoru [TERMINE]   Une nuit sombre comme le cobalt - Kinzoku Yoru [TERMINE] EmptyDim 5 Avr - 2:03





“ La beauté n'est qu'art et l'art n'est que beauté ”


Caractère Physique
La beauté n’est qu’art et l’art n’est que beauté. Telle est la devise de Yoru, artiste et esthète. Le Kumojin applique cet adage aussi bien à sa philosophie qu’à son apparence physique. En effet la seule aspérité que l’on peut relever sur le jeune homme est la cicatrice creusant l’arrête de son nez. Tout le reste n’est que beauté et perfection chez lui, jusqu’à ses cheveux de jais toujours coiffé en un catogan impeccable.
« Les yeux sont le miroir de l’âme ». Et il ne fait nul doute que son regard transmet parfaitement sa passion pour la beauté des choses. Ses yeux couleur amarante laissent transparaître la curiosité et l’émerveillement la plupart du temps, le tout à travers un voile de calme absolu. Les traits de son visage sont doux et harmonieux. Ils ne se déforment que très rarement, gardant la plupart du temps la même expression de sérénité ponctuée d’un discret sourire, ce qui donne à sa moue une expression presque béate. Il arrive cependant que ses sourcils se froncent sous le poids de la réflexion ou bien que l’ensemble de ses traits se crispent sous l’effet de la colère lorsque son art laisse indifférent. Il arrive aussi qu’à la quelconque vue d’une source de laideur, le dégoût prenne place sur son visage et se traduise par une déformation de ses lèvres en une expression particulière et des narines qui se retroussent. Le visage du shinobi n’est en soit pas très expressif et le panel de ses expressions faciales se limite quasiment à ces trois attitudes.
Il en va de même pour son langage corporel. Le jeune homme ne s’encombre pas de gestes superflus, même sa façon de se mouvoir est sans fioritures. La grâce passe par la simplicité, et le shinobi l’a bien compris. Cela se retrouve d’ailleurs dans sa silhouette. Yoru ne semble pas à première vue taillé pour les combats. Il est de taille moyenne et plutôt élancé, contrairement à certains membres de son village il n’a pas de musculature surdéveloppée et ne voue pas un culte au culturisme. Toujours de manière opposée aux membres de son village, sa peau est claire, il ne possède pas le teint hâlé propre aux Kumojins. C’est ce qui fait l’originalité du ninja, il n’est pas conforme à la norme de son village. On retrouve aussi cet originalité au niveau vestimentaire. Il laisse parler son côté artistique et cela se traduit par une certaine extravagance. Ainsi le jeune homme laisse contraster sur de longs manteaux des couleurs vives telles que des bleus électriques et des nuances de rouges avec des couleurs sombres sur lesquelles il aime laisser ruisseler les dorures en tout genre.



Il faut savoir que cette manière de s’habiller, de laisser parler son goût et ses pensées est liée à une âme d’artiste. Yoru fait ressentir son amour de la beauté dans tous les aspects de sa vie, aussi bien dans son ninjutsu qu’il a élevé au rang d’art, que dans sa façon de penser et de se comporter. Cet amour fanatique de la beauté ne le conduit qu’à exprimer du dégoût pour tout ce qui est synonyme de laideur. De plus il se considère comme une référence en matière artistique et esthétique, il ne juge le ninjutsu que par sa beauté créatrice ou destructrice. Cela le rend par conséquence extrêmement susceptible et il ne suffit que d’une remarque déplacée qui remet en cause son art pour que la colère s’immisce dans ses veines et que sa sérénité apparente se brise pour laisser place à un chaos dans son esprit. Ce chaos se transforme alors presque instantanément en furie et lorsque cette furie le gagne, une transformation s’opère. La couleur amarante de ses yeux se mue en un rouge sang bouillonnant, sa voix douce déraille vers un registre laissant transparaître la haine, tous ses muscles faciaux se crispent dans une expression terrifiante et alors là, rien ne peut le calmer…
C’est d’ailleurs un étonnant contraste que celui de sa colère avec son calme olympien. En effet il n’y a pas plus apaisé et serein que le kumojin qui, en temps normal, est d’une douceur rare. Toujours l’air rêveur, un peu hagard, le shinobi vit un continuel songe qui se propage autour de lui. Sa sérénité est communicative et les rares personnes qui peuvent se prétendre ses amis le ressentent. Sa voix douce et posée a un effet déstressant et rien que sa présence et son aura suffise à adoucir l’ambiance. L’extravagance dont il fait preuve dans ses choix vestimentaire ne se ressent d’ailleurs aucunement dans sa personnalité, il s’agit tout simplement d’un personnage un peu décalé qui ne vit que pour la beauté des choses.
A travers ses airs d’artiste il est difficile de se rendre compte de la rigueur et de l’organisation dont Yoru fait preuve. Le jeune homme est un véritable perfectionniste qui s’impose une rigueur terrible. En effet sa douceur ne laisse présager de la façon dont il est dur et critique envers lui-même. Il refuse de se contenter du minimum et considère que seul, le talent ne vaut rien et qu’uniquement les efforts et le travail peuvent le mettre en valeur. Cela n’est pas lié à une ambition sociale mais une ambition personnelle, considérant que son art est toujours perfectible et que la perfection est l’objectif ultime, il ne s’arrête jamais tant que son but n’est pas atteint. Cet amour du travail bien fait s’accompagne donc d’un esprit extrêmement studieux. Le shinobi accorde beaucoup d’importance à l’enseignement que ses aînés peuvent lui apporter et cela s’est ressenti tout au long de son parcours. Sa rigueur couplée à une écoute et une analyse des conseils de ses senpaïs lui a permis d’évoluer très vite.
Par ailleurs même si sa gentillesse et sa sérénité sont extrêmement communicatives il faut savoir que ce perfectionnisme s’applique souvent au gens autour de lui. Dès que les sujets deviennent sérieux le jeune homme devient strict voire dur même si sa voix et son visage laisse paraître le contraire. Il tient des propos et des jugements qui peuvent être sévères la plupart du temps. Cependant cette sévérité et cette rigueur en font aussi un excellent pédagogue qui n’hésite pas à montrer les défauts des autres pour les corriger.
Concernant son attitude vis à vis du sexe opposé Yoru est en tout point comparable à une abeille. Il vole de fleurs en fleurs butinant chacune d’entre elles avec la poésie propre à un artiste de son genre. Ce comportement n’est cependant en aucun cas synonyme d’irrespect envers la gent féminine, bien au contraire. Il aime tellement les femmes qu’il se perd dans tant de beauté et ne peut s’arrêter à un unique splendide visage. La splendeur de la chose est, à ses yeux, liée à la diversité, à la subtilité et à la différence qu’il y a d’une demoiselle à l’autre. Il ne voit d’autre solution pour profiter de cette beauté que d’en expérimenter tous les aspects. Il n’est donc pas amoureux d’une femme mais bien de toutes les femmes. Ce regard sur les muses peuplant ce monde en fait quelqu’un d’extrêmement romantique et sensible au charme. Par ailleurs sa sérénité et son côté décalé un peu détaché de la réalité en font aussi quelqu’un d’extrêmement séduisant pour les femmes qui se retrouvent intriguées et cherchent à percer le mystère que gardent ses yeux de couleur rouge, couleur de la passion.
Yoru est donc un shinobi aux multiples facettes dont la vie est régie par la passion de la beauté et le désir de hisser son art au sommet.


Histoire
Chapitre 1 – Petite Enfance



Kumo, la terre qui s’élève parmi les nuages. Sublime écrin montagnard où vit Yoru. Cependant le jeune homme n’a pas vu le jour dans le village nordique. Son premier cri fut poussé au Nord du pays de la foudre, à l’extrémité de la péninsule. Fils d’artistes sculpteurs il a passé sa petite enfance à vivre de manière itinérante, parcourant les côtes sans fin du pays, cheminant entre les cols et les cimes des montagnes de l’intérieur du territoire et trouvant le gîte non loin des sources chaudes. Ses parents voyageaient de la sorte aussi bien pour trouver l’inspiration que pour vendre leurs œuvres, fruit de cette itinérance à travers le pays de la foudre. Sa mère travaillait la pierre, se servant de toutes les couleurs que pouvaient lui offrir la multitude de minéraux de la région tandis que son père, lui, travaillait l’acier simplement pour la beauté et l’aspect du matériau. Yoru avait pris l’habitude de les aider, soit en allant chercher des pierres pour sa mère qui faisait confiance au goût de son fils pour dénicher les rochers aux couleurs les plus belles, soit en passant les outils pour travailler le métal à son père, a la manière dont un infirmier passe ses outils au chirurgien. Le jeune homme pouvait passer des heures à boire les paroles de son père tout en regardant l’action de l’homme sur l’acier qui se modelait selon sa volonté. Cette poésie, il l’absorbait le plus naturellement du monde. Cette vie de bohème, c’était ce qui lui convenait, si bien qu’il finit par se mettre lui même à la sculpture. Ce fut cependant d’une manière plus rudimentaire qu’il s’appropria l’art de ses parents. Le tout jeune garçon se contentait de tailler dans de l’écorce d’arbre à l’aide d’un couteau des petits pendentifs qu’il monnayait trois fois rien lorsque ses parents s’arrêtait dans un village pour vendre leurs œuvres. Cela dura jusqu’à ses six ans où un événement tragique arriva…
Une après-midi comme les autres venait de commencer, le soleil avait passé son zénith et les Kinzoku venaient d’installer leur stand dans un marché situé dans une station thermale au cœur des montagnes. Les affaires marchaient plutôt bien avec l’affluence de touriste si bien que même Yoru arrivait à vendre quelques uns des pendentifs qu’il confectionnait. La bonne ambiance régnait dans le marché et le ciel bleu ne semblait pas s’entacher de nuages menaçants. Cependant le joyeux brouhaha environnant ne tarda pas à être troublé par les cris et les pleurs. La famille vit courir devant l’échoppe des dizaines de personnes, marchands comme clients et avant même qu’il n’ait le temps de fuir Yoru vit une multitude de shurikens et kunaïs voler dans la direction de leur échoppe et atteindre en plein visage ses parents. Lui fut plus chanceux et n’en reçu que deux dans le bras. La douleur liée à ses blessures était cependant bien moindre à côté de celle provoquée par le chagrin de la perte de ses parents. Les larmes commencèrent à brouiller la vue des cadavres de son père et de sa mère qui lui faisait face. Ses yeux finirent par ne plus contenir les larmes qui finirent par rouler sur son visage jusqu’à devenir des rivières sinuant sur ses joues. Cependant les larmes n’étaient pas le seul liquide à quitter son corps, son sang lui aussi ne cessait de couler. Au bout de quelques minutes son frêle corps ne tint plus et il finit par manquer du liquide vital et finit par sombrer dans l’obscurité…



Chapitre 2 – Quelle vie ?



Le jeune homme se réveilla dans une pièce blanche aseptisée et vit à son chevet une jeune femme souriante qui semblait être une infirmière. Ses yeux se portèrent d’abord à son bras où il vit un bandage. Apparemment sa plaie avait été refermée et pansée. Puis le brouillard lié à la torpeur de son réveil fini par se dissiper. Une voix rauque et un peu tremblante s’échappa de sa bouche pour demander où se trouvaient ses parents. Sa question apparaissait comme un ultime espoir pour le jeune homme mais le visage fermé de l’infirmière lui fit comprendre qu’ils étaient morts. Ses yeux se remplirent à nouveaux de larmes mais celle-ci ne coulèrent pas. La demoiselle qui s’occupait de lui s’approcha et commença à lui raconter ce qui c’était passé. Le village dans lequel il se trouvait avec ses parents était situé dans une région qui subissait des attaques de brigands régulièrement. Ceux-ci avaient pour habitude de piller les villages de la région et de tuer tout ceux qui se trouvaient sur leur chemin. Une équipe de Kumo avait été envoyé mais était arrivée trop tard pour sauver qui que se soit. Les brigands avaient cependant été tués et en fouillant le village l’équipe de juunins avait trouvé le corps inanimé mais encore habité par la vie de Yoru. Il avait donc été sauvé et se trouvait finalement dans l’hôpital de Kumo. L’infirmière finit par le laisser après lui avoir raconté ce qu’il s’était passé car la nuit commençait à tomber.
Cette nuit là il ne dormit pas. Son esprit vagabonda dans ses souvenirs, se souvenant une à une des créations de ses parents. Ses larmes finirent par sécher jusqu’à laisser place aux souvenirs des bons moments. Par moment sa rêverie accrochait un timide sourire à ses lèvres. Ce défilé de souvenirs finit cependant par s’estomper pour laisser place à un questionnement plus profond. Qu’allait-il désormais faire ? Il n’avait nul part où aller, pas d’argent et pas d’objectif… Enfin si, il en avait un désormais, la magie artistique de ses parents disparus devait perdurer en lui. C’était son but. Pour le reste il verrait plus tard.
Mais plus tard arriva bien plus vite qu’il ne le pensait. A l’aurore la porte de sa chambre s’ouvrit. Un homme à la peau mat et aux yeux noirs se tenait sur le seuil. Yoru lui était planté face à la fenêtre, la tête dans ses bras croisés, le regard vide. Ses yeux n’exprimaient que le néant et étaient rivés sur les montagnes qui lui faisaient face. Le soleil levant embrasait les cimes d’une lumière dorée qui était un peu réconfortante pour le cœur meurtri de l’enfant. La main du ninja qui venait d’entrer se posa sur son épaule. Les yeux amarante du jeune homme s’arrachèrent au tableau qu’il contemplait pour se planter dans le regard de l’homme. Le ninja jaugea le petit garçon et enfin fini par prendre la parole.

-J’étais dans l’équipe qui t’a trouvé aux sources chaudes. Je suis pas très doué pour les discours et toutes ces conne… euh… bêtises, donc je vais aller droit au but. Ca risque d’être dur à entendre mais j’ai pas le choix. Le village n’a pas les moyens de s’occuper d’orphelins. Du moins pas d’orphelins comme toi. Enfin… pas de la manière dont tu pourrais le penser. On a un programme qui est… comment dire… Peu conventionnel. Les enfants dans ton cas n’ont plus de famille, et bien c’est simple, le village devient ta famille, et sa famille on l’a protège. Pour la protéger il faut devenir fort et pour devenir fort il faut s’entraîner. Tu me suis ?

Bien sur qu’il avait suivit. Son visage exprimait une sévérité rare pour son âge. Son regard retourna sur les montagnes qui étaient maintenant totalement éclairée par le soleil levant. C’est avec une maturité surprenante que le jeune homme demanda de manière rhétorique s’il avait vraiment le choix. Le silence de L’homme lui fit comprendre que ce n’était pas une option s’il voulait continuer à vivre.



Chapitre 3 – Formation



Le bandeau au nuage était serré solidement sur le bras de Yoru qui avait désormais dix ans. Le jeune homme contemplait de manière amusée l’entraînement des deux autres genins de l’escouade spéciale de Kumo du haut de la branche sur laquelle il était perché. Koroï et Kashuya étaient eux aussi des orphelins. Cependant les faux jumeaux avaient perdu leurs parents bien plus tôt que le jeune Kinzoku, lors de la quatrième grande guerre ninja. Afin de pouvoir rejoindre les autres orphelins dans le programme de formation le tout récent Kumojin avait subit une formation accélérer pour pouvoir être greffé à une unité d’élite en devenir. Le cursus qui leur avait été imposé était bien plus dur que le cursus classique que subissait les genins normaux de Kumo. L’absence de parents pour les protéger permettait au village de faire à peu prêt ce qu’il voulait de ces très jeunes enfants. La formation se déroulait ainsi : les enfants passaient d’abord par un premier entraînement physique de plusieurs mois. Cela avait pour but de préparer les chérubins à des tests de sélection afin de les dispatcher à travers les différents services spéciaux du village. Lorsque ce fut au tour de Yoru de faire ses preuves celui ne révéla ni talent particulier pour l’espionnage, la traque ou quoi que ce soit de ce genre. Le garçon était bien trop rêveur et ne semblait être bercé que par une insouciance propre à son âme d’artiste. Il fut donc par conséquent mis en équipe avec Koroï et Kashuya les jumeaux de sexe opposé qui étaient destinés à devenir des combattants hors pairs sans accréditations ou habilités particulières, ayant seulement pour rôle d’être le fleuron de la force armée de Kumo. L’équipe travaillait ensemble depuis maintenant trois ans et les senseïs ne cessaient de tourner, afin de leur apporter au fur et à mesure des points de vue nouveaux sur leur évolution, de faire varier les conseils et surtout afin d’éviter de les habituer à travailler sous les ordres de quelqu’un autre que le Kage. Leur formation se déroulait à merveille…

Le frère et la sœur, qui s’affrontaient au corps à corps, finirent par s’arrêter, essoufflés. Les deux jetèrent des regards assassins à Yoru qui lui était perché bien haut sur l’unique arbre présent sur le plateau rocheux que l’équipe de prodiges avait choisi pour s’entrainer. Les deux kumojins lui intimèrent de descendre. Yoru fit non de la tête le sourire aux lèvres afin de les narguer et de les pousser à venir à lui. Les genins ne se firent pas prier et commencèrent à se ruer vers l’arbre où le jeune Kinzoku était perché. Celui se redressa avec une vitesse impressionnante et en quelques fractions de seconde il composa des mudras qui eurent pour conséquence d’envoyer des dizaines de petits oiseaux modelés à partir de chakra raiton vers ses compagnons. Ce jutsu avait été composé par ses soins, dans l’optique d’être le plus esthétique possible. Même le sifflement des oiseaux fendant les airs se voulait mélodieux. Les volatiles s’écrasèrent avec fracas sur les attaquants dans une explosion électrique. Lorsque l’attaque se fut dissipée il se retrouva hébété car il ne restait de l’attaque que des buches brûlées par l’explosion. La seconde d’après il se retrouva allongé au pied de l’arbre avec la marque de poing sur son visage. Eh oui, Yoru avait beau s’être entrainé longuement, l’avance des jumeaux sur le plan tactique ne faisait nul doute et il avait encore à s’entraîner. L’ambiance était cependant bon enfant entre les genins et ils l’aidèrent à se relever. Face à cette situation le trio éclata de rire, le moment était cocasse car le très jeune shinobi s’était fait berner de la manière la plus pitoyable qui fut, par un simple Kawarimi no jutsu. Cependant les rires furent vite estompés par une ombre menaçante qui priva du soleil nordique la jeune compagnie. Le regard sévère du senseï venait de se poser sur eux leur interdisant catégoriquement ces effusions de joie qui n’était clairement pas la norme dans un programme d’entraînement aussi intensif. L’égarement et la joie étaient proscrits. Ces rares moments aussi fugaces furent-ils était les rayons de soleil qui perçaient les nuages de leur vie. L’entraînement était dur et ils le savaient. De toute manière la présence angoissante du senseï ne signifiait qu’une chose : une mission de plus les attendait et l’instant n’était clairement plus à la rigolade.



Chapitre 4 – L’éscalade



Quelle génération exceptionnelle que celle de Yoru ! Combien de villages pouvaient se targuer d’avoir autant de chuunins aussi jeunes ? Du haut de ses quinze ans le shinobi était désormais chef d’équipe trois ans après avoir passé l’examen haut la main. Le trio Koroï, Kashuya et Yoru s’était dissout il y a peu après avoir accompli nombre de missions toutes plus périlleuses les unes que les autres. Certaines de ces missions avaient même laissé des traces que même le temps n’effacerait pas. Le jeune Kinzoku avait écopé d’une jolie entaille sur le nez qui était désormais devenue une cicatrice, la kunoichi de l’équipe avait, elle, une jolie marque de brulure sur l’omoplate et son frère avait, lui, récolté une multitude de cicatrices après avoir pris le risque d’intercepter seul des bandits plus armés que l’intitulé de la mission ne le laissait penser. Ainsi après quasiment huit ans passés ensembles la direction du village avait décrété que Yoru serait plus utile en capitaine et que le duo terrible que formait les jumeaux devrait être promu au rang de juunins afin de rejoindre les forces spéciales. Les chemins se séparèrent donc…

L’équipe Yoru venait de rentrer au village. Le jeune shinobi était impeccable et ne présentait aucunes blessures voir même égratignure alors que les membres de son unité semblaient tous plier sous le poids de la fatigue et des blessures que la mission leur avait infligé. Les traits du kumojins dégageaient toute la douceur de l’adolescence mais son expression était dure. La frustration avait gagné son esprit depuis qu’il n’arrivait plus à progresser dans son ninjutsu raiton. Ne plus avoir la même vitesse de progression qu’avant était extrêmement difficile à vivre pour lui et l’évolution de son grade ne l’amenait pas spécialement vers des missions qui provoquaient l’émulation en lui. Son art s’en retrouvait bridé et il n’aimait vraiment pas ça.
Une fois les portes de Kumo passée Yoru quitta rapidement son équipe pour rentrer chez lui et se reposer avant de recevoir un nouvel ordre de mission. Sur le chemin il songea à la facilité avec laquelle il avait fini la dernière mission de rang B. Il fallait qu’il devienne plus fort pour qu’on lui propose de nouveaux défis. Son art, son ninjutsu ne se sublimaient que sous pression, lorsqu’il était vraiment stimulé. Il finit par arriver sur le pas de la porte et au moment où il introduisit la clef dans la serrure il entendit un raclement de gorge. Ce raclement de gorge le ramena neuf ans auparavant, comme un écho venu du passé. Le même ninja à la peau mat qui l’avait entraîné dans le programme de formation de Kumo faisait face au jeune Kinzoku. Un court silence et une observation mutuelle firent office de salut entre les deux kumojins. Le juunin, devenu grisonnant, finit par briser le silence et nota que Yoru avait bien grandi en neuf ans. Le chuunin ne chercha cependant pas à faire preuve d’amabilité et à rentrer dans le jeu des politesses.

-Il y a neuf ans vous n’étiez pas passé par quatre chemins. Je suppose que vous n’êtes pas venu ici pour que l’on discute de mon parcours. Alors venez en au fait s’il vous plaît j’aimerai bien rentrer chez moi et me reposer.
-On pourrait croire que le temps m’a adoucit… Mais oui tu n’es pas bête je ne viens pas ici pour parler de ce qui t’es arrivé durant la dernière décennie. Je suis plutôt là pour discuter de ton avenir. Comme tu peux te douter Kumo garde un œil sur toi depuis le début de ta formation. Et elle est loin d’être fini, tout ce qui t’es arrivé jusqu’à maintenant était une étape dans un cursus très bien pensé par les meilleurs têtes pensantes du village. Ninjutsu, aptitudes physiques, comportement en mission, leadership… Tu as pu tout expérimenter très jeune. Aujourd’hui tu es quelqu’un de polyvalent, un des rares hommes à tout faire de Kumo. Cependant tu es bridé par quelque chose et tu le sais. Par ta propre force. Tu l’auras donc compris, je suis ici pour te faire passer à l’étape supérieure. Après avoir lu ton dossier je me suis rendu compte que nous avions l’opportunité de t’offrir quelque chose qui pourrait t’intéresser. Quelque chose qui pourrait te rapprocher de l’art de tes parents.
-…
-J’ai suscité ton intérêt n’est-ce pas ? Tes parents étaient sculpteurs, je te propose donc de te rapprocher d’eux en t’appropriant une nouvelle affinité, celle de la roche, le dôton. Nous allons donc t’envoyer en formation au pays de la Terre chez un des plus grands senseïs en matière de dôton. Tu n’y vois pas d’inconvénient ?
-Comme la dernière fois, je n’ai pas le choix hein ? De toute manière vu la façon dont vous l’avez vendu je me vois mal dire non…
-Très bien, le raikage sera informé, tu pars demain à l’aube.




Chapitre 5 – De colline à montagne



Le pays de la terre ressemblait grandement à celui de la foudre. Les deux pays étaient majoritairement composés de montagne. Mais le pays de la terre semblait plus terne que le pays de la foudre. Une roche plus sombre, un ciel plus menaçant… Le lieu n’était pas spécialement accueillant mais Yoru ne partait en vacances, il venait ici pour s’entraîner. Son périple arrivait à son terme, il descendait la dernière pente escarpée de son itinéraire. Au dernier tournant il vit une petite maison construite à partir d’ardoise noire, enclavée dans la roche. Un vieil homme dégarni à la longue barbe grisâtre se tenait devant. Le vieil homme lui sourit et lui souhaita la bienvenue. Il l’attendait apparemment et il l’invita à prendre le thé dans sa maison miniature. Le thé ne fut qu’un prétexte pour un interrogatoire sur le passé et les motivations du jeune shinobi. Le vieillard fut surpris d’avoir face à lui un artiste. Il lui expliqua les modalités de sa formation. Le kumojin fut d’abord frappé par la durée de l’entraînement. Le vieil homme lui expliqua que la formation pouvait durer plusieurs années. Il lui fit ensuite visiter la maison et lui présenta la pièce où il vivrait durant les mois à venir. Un petit endroit très exigüe avec seulement un matelas et de quoi faire sa toilette matinale. Il lui expliqua que pour maîtriser à la perfection la roche il devait adopter un style de vie aussi rude que la pierre dont étaient constituées les montagnes qui l’entouraient. Le vieillard continua à parler de théorie jusqu’au couché du soleil. Ils mangèrent très frugalement et avant d’aller se coucher Yoru se risqua à poser une question à son hôte. Il lui demanda son nom. L’homme lui répondit qu’il n’en avait pas et que seul le nom de senseï lui conviendrait.
Dès le lendemain l’entraînement le plus difficile de sa vie commença. En effet, la rudesse de la pierre se retrouvait déjà dans le style de vie qu’il allait devoir adopter. Un lit dur, des conditions de vie spartiate, des repas frugaux, peu d’eau. Le senpaï semblait vouloir l’assécher jusqu’à ce que le shinobi devienne pierre. Parallèlement à ça un entraînement physique complétement opposé au ninjutsu débuta. Cet entraînement consistait à pratiquer des mouvements entre taijutsu et yoga sur des pierres particulièrement anguleuses. Le kumojin ne trouva pas de suite l’équilibre pour pratiquer tous les mouvements et se blessa à maintes reprises. Il ne cessa de tomber, de se blesser sur les rochers coupants et ce jusqu’à la nuit tombante. Puis tout se déroula encore de la même manière le lendemain, puis la journée d’après, et la suivante… Petit à petit son corps commença à comprendre la roche qui se trouvait sous ses pieds. Au bout d’un mois le senseï lui demanda brusquement d’arrêter cet entraînement. Il l’envoya ensuite dans une grotte pendant un autre mois afin qu’il s’imprègne de l’esprit de la montagne. Pour un rêveur comme Yoru ce fut une expérience hors du commun. L’air terreux, la dureté du sol, la rareté de la nourriture. Toutes ces conditions lui permirent de se détacher de son monde matériel pour élever son esprit à un autre niveau. Lorsque l’ermite de la montagne vint le chercher le jeune Kinzoku ressentait la roche comme un prolongement de lui même. Les minéraux n’avaient plus de secret pour lui, chaque goutte d’eau ruisselant le long de la roche, il la percevait. Ce séjour avait réveillé en lui la même sensibilité que sa mère avait pour la pierre. Il se réconcilia avec des souvenirs douloureux au cours de cet exil. Cette expérience l’emmena vers une sérénité qu’il n’avait pas connue depuis la mort de ses parents. Pour la première fois depuis des années il se sentait apaisé et calme, imperturbable.
Lorsqu’il sortit de la grotte le soleil ne lui agressa pas les yeux. Le thé amer qu’avait l’habitude de boire le vieillard lui sembla délicieux et le soir son matelas de fortune fut plus confortable qu’un nuage à ses yeux. Il venait enfin de trouver l’équilibre poétique de la terre, il venait de comprendre la pierre qui l’entourait. A son réveil la sensation de bien être était toujours là, il était parfaitement serein pour aborder la vraie maîtrise du ninjutsu dôton. Le senseï lui expliqua d’une manière qui aurait paru totalement absurde à n’importe qui la façon d’utiliser le dôton. Cependant Yoru qui avait subit un véritable changement durant ces premiers mois comprit parfaitement ce qu’il voulait dire. Si bien qu’il réussi du premier coup à sortir de la montagne un mur de roche de taille très raisonnable. Il ne fut d’ailleurs pas surpris du résultat. Il le savait d’avance, il comprenait la roche. Durant les mois qui suivirent il perfectionna sa maîtrise puis appris une multitude de jutsus, d’originalités que le senseï connaissait sur le bout des doigts.
Au bout d’un certain moment le senseï jugea sa maîtrise du dôton acquise. Le jeune homme s’en réjouit et se dit qu’il avait désormais fini sa formation, il pourrait enfin retourner à Kumo. Cependant le vieillard calma tout de suite ses ardeurs. Il n’était qu’au tout début de son entraînement. Croyait-il vraiment que Kumo l’avait envoyé au fin fond du pays de la Terre, au vu des attentes qu’ils avaient pour lui, uniquement pour maîtriser le dôton ? Il s’était voilé la face dès le début, bien sûr que tout ceci allait au delà de la simple maîtrise du dôton…
Le vieillard posa sa main droite au sol et éclata la roche sous sa paume. Puis quelque chose à laquelle Yoru ne s’attendait pas se passa. Le senseï souleva sa main gauche et fit sortir des étincelles autour de son bras. L’homme en face de lui possédait les même affinité que lui, sa main droite représentait le dôton, la gauche le raiton. Une chose encore plus étonnante se passa ensuite. Le vieillard joignit ses mains et là il vit quelque chose d’étonnant. Des shurikens se mirent à flotter dans les airs. Ce vieil homme manipulait les champs magnétiques en combinant ses deux affinités. Le shinobi intrigué regarda ses paumes de manière alternative. Pourquoi pas lui ? Il joignit ses mains et là il le sentit. La dureté de la terre et la nervosité de la foudre commencèrent à danser pour former un flux beaucoup plus doux, une onde qui se propageait le long de son corps : Jiton.



Chapitre 6 – De retour



Trois ans s’étaient écoulés, Yoru avait pris en prestance, en maturité et surtout en force. Le parfum orageux du pays des nuages lui avait manqué, mais un sourire se dessina sur son visage quand il aperçut au loin le village de Kumo. Le village avait-il changé autant que le shinobi en trois ans ?
Apparemment non. Le village avait continué sur sa lancée mais n’avait pas l’air d’avoir connu de changement majeur. Les mains dans les poches le kumojin se rendit au bureau du kage d’une démarche joyeuse pour annoncer son retour. Une fois là-bas il fut accueilli d’une manière originale, avec un ordre de mission. Il était temps pour lui de faire ses preuves après une si longue absence et de voir s’il était prêt à passer à l’étape supérieure. Une mission de rang B lui fut donnée. Il regarda l’ordre de mission avec dédain, le jeta sur le bureau du Raikage puis attrapa un dossier où la lettre A figurait sans demander son avis à qui que ce soit. Il leur expliqua que seul le défi lui permettrait de stimuler son art et d’offrir la plus belle œuvre qui soit à son village. Il partit ensuite directement sans demander l’approbation de ses supérieurs. Le lendemain quand le Raikage entra dans son bureau il vit deux cadavres jonchés de shurikens en cobalt, emballés dans des sacs mortuaires. Sur le bureau une petite sculpture, toujours dans le même métal recouvrait partiellement un petit mot qui disait « Désolé pour l’attente.  Kinzoku Yoru »

Cela fait maintenant cinq ans que le Kumojin est un des juunin d’exception du village et cela fait maintenant cinq ans qu’à chaque mission accomplie une petite sculpture faite par Yoru vient orner une des nombreuses étagères de l’immense QG de Kumo.

Who I Am

Je me nomme Kinzoku Yoru et j'ai 23 ans. J'aime la beauté, la nuit et le spectacle et je déteste le désordre, l'ennui et les couleurs ternes, mais je vous détaillerai ça plus tard. Et ma tête (comme elle te plait), c'est celle de Rogue Cheney, de Fairy Tail, me la vole pas j'y tiens !



Particularités : Cicatrice sur l'arrête du nez, souvent coiffé en catogan
Affinités : Jiton et par extension Raiton et Dôton

And ...


Kumo A


Behind

Vous pouvez m'appeller Ben et j'ai 19 ans. J'aime les burgers, Game of Thrones et la bonne musique et je déteste le fromage, les bouquins à l'eau de rose et la mauvaise musique. J'écris depuis 7 ans, et j'ai connu le forum par Endô Megumi.

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Genin de Konoha

Uzumaki Boruto*
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MessageSujet: Re: Une nuit sombre comme le cobalt - Kinzoku Yoru [TERMINE]   Une nuit sombre comme le cobalt - Kinzoku Yoru [TERMINE] EmptyMer 8 Avr - 1:24

Petit up pour dire que j'ai fini.

Quelques précisions :
-Tout d'abord je m'excuse d'avance pour celui qui va me corriger mon histoire est... un peu longue hihi
-La façon dont l'histoire est racontée est un peu spéciale, ne soyez donc pas choqué. Elle se décompose de la manière suivante : des moments un peu accéléré où je raconte globalement ce qu'il se passe dans la vie de Yoru, puis des petites scenettes qui peuvent être soit fondamentale dans son histoire soit juste symbolique de la période de sa vie. J'ai volontairement choisi de ne pas tout faire en détail (Parce que sinon c'est plus une prez que je fais mais une fiction xD) et puis parce que je pense qu'au niveau stylistique il peut être intéressant de parfois juste enclencher une histoire de poser le décor afin de comprendre globalement ce qui se passe et de laisser ensuite place à l'imagination du lecteur Wink (Vous verrez ça dans les chapitres 3 et 5)
-Les descriptions et l'histoire sont très déséquilibrées au niveau de la quantité et je m'en excuse mais c'est une habitude chez moi de me lâcher sur l'histoire

En tout cas j'espère que vous prendrez autant de plaisir à lire ma fiche que moi j'en ai pris à la faire. Bonne lecture Smile
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Uzukage

Shodaime Uzukage
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MessageSujet: Re: Une nuit sombre comme le cobalt - Kinzoku Yoru [TERMINE]   Une nuit sombre comme le cobalt - Kinzoku Yoru [TERMINE] EmptyJeu 9 Avr - 21:36

Voilà enfin la fameuse correction de cette fiche dont Endô Megumi ne cesse de vanter les mérites ! Suis-je, selon toi, ébahi autant qu’elle fut par tes prouesses littéraires ? Je te laisse le découvrir.

¤ Tout d’abord, d’emblée les descriptions m’ont ramené à l’époque où j’ai joué Deidara et Sasori ce qui à mon avis est un bon point. Ce penchant pour l’art n’est pas une idée neuve dans le contexte mais le fait qu’elle soit reprise pour un inventé me plaît beaucoup, je le vois comme un clin d’œil à ces deux personnages complexes. Il est vrai que je peux mettre en avant le vocabulaire artistique que tu utilises toutefois, tu atteints très rapidement tes limites et c’est là toute la faiblesse de ta fiche. Je vais également te faire part des autres erreurs plus coutumières. Ainsi, je vais me concentrer sur les fautes superficielles pour mieux me concentrer sur les points faibles de tes écrits (histoire incluse) :

¤ Cette partie sera donc consacrée à tous les genres de fautes qui sont peu présentes et qui sont pour certaines dues à une mauvaise relecture. J’ai relevé une faute d’orthographe dans le premier paragraphe de ta fiche : « arrête » pour « arête », une erreur d’homonyme. « des nuances de rouges » rouge ne prend pas de « s » final étant une couleur. Une erreur d’accord« cet originalité » une originalité dont « cette originalité », il faut que tu sois plus attentif à ce genre de petites erreurs qui vont s’accumuler tu vas voir. Il faut aussi revoir certaines expressions comme : « fleurs en fleurs » qui ne prend pas de « s » final à fleur puisque cette tournure met en avant la singularité de chaque fleur vue une à une. Des autres petites fautes d’inattention : « a la manière » ; « tout ceux » oui « ceux » est marqué du pluriel « tout » s’accorde avec le nom qui suit ! « nulle part » faute très fréquente : une part, donc nulle part l’accord se fait. « Les yeux amarante » l’accord se fait aussi… « Bien sur » Bien sûr, être sûr de soi et être sur la table y’a une différence. « à peu prêt » à peu près, faute d’orthographe qui peut être évitée par un correcteur d’orthographe. « L’éscalde » n’existe pas l’escalade oui. « composés de montagne » Nous supposons que les deux de pays n’en ont pas une seule donc « montagnes ». « Un petit endroit très exigüe » L’accord encore une fois ! Exigu perd le trémat et le « e » final. Je tiens également à faire la remarque que ça n’a pas de sens : « un petit endroit de très petite dimension »… « couché du soleil » = Coucher du soleil, faute fréquente là encore. « complétement » pour complètement, « les même affinité » l’accord ! « Le bandeau au nuage » Aux nuages, le village des nuages donc pluriel on le voit aussi sur le bandeau. « aucunes blessures voir même égratignure » aucune n’est pas forcément suivi d’un «s » si tu choisis d’en mettre un, tu le mets partout après : « égratinureS » ! Bref, tu vois bien que cette liste exhaustive te montre certaines erreurs fréquentes et d’autres bêtes qui te restent à cibler pour ne plus les refaire, oui tu me sortiras « j’ai mal relu ! J’ai eu la flemme de corriger » sauf que je suis là pour déceler ce genre de comportement ou de « mal vision ». Je ne te condamne pas loin de là, il est normal de rater des fautes lors de sa relecture car nous connaissons nos phrases, nos mots utilisés, il faut se laisser quelques jours, quelques semaines, quelques mois, avant de reprendre un texte et de déceler des fautes stupides mais qu’on n’aurait pas pu déceler à l’époque du fait d’avoir été « sous l’emprise » de nos écrits.

¤ Cette partie va concentrer la majorité des erreurs restantes car elle va comporter les défauts de style dus à une mauvaise syntaxe par moment. Il est bien de se laisser porter par les flots sinueux de l’imagination et d’arpenter les cieux sur le corps ailé de Pégase mais il faut aussi garder un pied sur terre et ne pas oublier de garder une régularité dans le style. La première erreur que j’ai à te reprocher est : les répétitions. Tu en fais énormément et je peux te citer de tête les mots qui reviennent le plus souvent : cependant – larmes – expression – sérénité – splendeur – celle – formation - souvenir et autres termes descendants de son étymologie. Ces répétitions sont désagréables, lourdes et font perdre au lecteur l’envie de continuer à lire ton récit à cause de ce côté répétitif qui nous l’impression de relire inlassablement les mêmes patrons lexicaux. Pour cependant, voici des synonymes : néanmoins, toutefois, mais… Pour les autres termes je te laisse chercher sans user d’un dictionnaire car tu risques d’user à tort et à travers de termes que tu ne maîtrise pas forcément chaque mot à un sens unique malgré les « synonymes » il faut être attentif. Je ne vais pas plus m’attarder sur les répétitions car au final on ne peut rien dire de plus. En outre, les fautes de grammaire pullulent par moment : « il suffit que » s’accompagne toujours d’un subjonctif : « il ne suffit que d’une remarque déplacée qui remet » « remette » porte la marque du subjonctif. Un choix de déterminant parfois irréfléchi : «une expression particulière et des narines qui se retroussent » ses narines se retroussent pas « des narines » tu parles de ton personnage ; « il aime laisser ruisseler les dorures en tout genre. » De quelles dorures parles-tu ? Selon la logique de toute la phrase et non pas uniquement de cette partie « des dorures » serait plus exacte. Tu fais un alinéa et tu balances : « Il en va de même pour son langage corporel. » On ne sait plus de quoi tu parles il faut reprendre les termes. « Il refuse de se contenter du minimum et considère que seul, le talent ne vaut rien et qu’uniquement les efforts et le travail peuvent le mettre en valeur. » La construction est bancale pour deux raisons : la première qui est ton point faible par excellence, la mauvaise ponctuation. La seconde, un choix de mot qui rend le sens brumeux. Je te propose ma tournure : « Il refuse de se contenter du minimum et considère que le talent seulement ( OU « que, seul, le talent… ») ne suffit pas, l’effort et le travail ne peuvent que le mettre en valeur (OU « sont « aussi nécessaires. ») La virgule a un rôle très important et tu ne t’en rends pas compte. «Son esprit vagabonda dans ses souvenirs, se souvenant » La répétition est horrible à la lecture, c’est une question de style, remplace souvenant par remémorant ! « celui ne révéla ni talent particulier » qui est « celui » ? Un personnage ? Celui-ci / Ce denier permettent de faire écho au sujet de la dernière phrase « celui » ne se rapporte à rien vu comment tu l’emploies, surtout que tu l’emploies souvent et n’importe comment. « Celui qui n’a jamais été seul » / « Celui-ci n’a jamais été seul » tu vois bien la différence. (un bon exemple vaut toujours mieux qu’une longue explication !) Voilà pour les erreurs de syntaxe les plus grossières, je vais maintenant plus me concentrer sur cette fameuse virgule dont l’utilité d’échappe. L’erreur la plus fréquente : « La grâce passe par la simplicité, et » on ne met jamais de virgule avant un « et » sauf si c’est pour juxtaposer dans ce cas tu ne juxtaposes rien du tout c’est comme mettre : « et et ». « Yoru fait ressentir son amour de la beauté dans tous les aspects de sa vie, aussi bien dans son ninjutsu qu’il a élevé au rang d’art, que » La virgule dans cette phrase n’a aucun sens et casse le rythme inutilement. Bien sûr nous avons maintenant l’exemple où tu n’utilises pas la fameuse virgule et où tu perds en qualité, en sens, en rigueur, en rythme : « Il faut savoir que cette manière de s’habiller, de laisser parler son goût et ses penséesXest liée » le X t’indique la place de la virgule car tu dois apposer l’idée car c’est « anecdotique ». « . Yoru lui était planté » Yoru, lui, était planté on pourrait croire que Yoru est une arme planté dans le dos de quelqu’un… Avant de conclure, les connecteurs logiques sont suivis d’une virgule. Je vais faire un petit alinéa pour te laisser reprendre ton souffle et on enchaîne sur une partie qui regroupe beaucoup de tes fautes…

¤ La conjugaison est aussi un problème à résoudre ! Il est vrai que la présentation est longue mais ce n’est pas une excuse pour se laisser aller au laxisme ! « sa voix et son visage laisseNT » tu fais de longue phrase et tu viens à en perdre le sujet… Utilise la tournure « ce sont … qui/c’est…qui » « . Lui fut plus chanceux et n’en reçuT » bah oui si tu enlèves le verbe, il ne faut pas l’omettre de toute logique non plus ! « des cadavres de son père et de sa mère qui lui faisait » Toujours une phrase longue avec beaucoup de noms… « ce sont des cadavres qui lui faisaiENT face ». « Puis le brouillard lié à la torpeur de son réveil fini par se dissiper » C’est le brouillard qui finit par… Tu as un problème avec le passé simple, il faudra revoir ce temps. « Une équipe de Kumo avait été envoyéE » inattention certainement tu ne fais pas cette faute autre part d’après ma première lecture. « Le ninja jaugea le petit garçon et enfin finiT » Enfin, je sais plus quoi rajouter pour prouver que le passé simple est à revoir. Je tiens à préciser que je pioche des exemples au hasard dans la fiche, il y en a beaucoup plus. « le tout récent Kumojin avait subit une formation accélérer » Le participe passé est aussi un problème, subi ne prend pas de « t » final au P.P et accélérer devient épithète donc accélérée ! «le temps m’a adoucit » Adoucite n’existe pas, remplace par un féminin pour trouver le participe passé correcte (adoucite, adoucie, adoucide) « le cursus classique que subissait les genins » Le sujet est inversé « ce sont les genins qui subissaient » le cursus ne subit rien du tout lui ! « Son art, son ninjutsu ne se sublimaient » la virgule n’ajoute pas « son art » comme sujet, il permet d’ouvrir une précision du terme qui le précède donc le sujet est « son ninjutsu ».

¤ Comment je commence à fatiguer, passons à la suite : la logique. « Tout ce qui est synonyme de laideur » dis-tu d’emblée sauf qu’à aucun moment tu nous parles de qu’est-ce que l’art pour ton personnage tu en donnes plus tard une vague expression avec un oxymore mais c’est toujours un point brumeux. « En effet il n’y a pas plus apaisé et serein que le kumojin qui, en temps normal, est d’une douceur rare » Tu te répètes, tu l’as déjà dit et tu le redis plus tard dans le texte. « montagne un mur de roche de taille très raisonnable » J’ai eu l’impression de voir Avatar, pour un premier essai c’est réussi mais un peu Gb à mon goût, ça reste personnel. Tu dis également que ton personnage ne respecte pas la « norme » de Kumo à cause de sa peau… Je te cite des noms : Samui, C… On retrouve beaucoup de personnes brunes de peau mais pas seulement, attention aux termes employés. Le fait que tu prennes une mission de rang et que tu te barres tranquile… Je trouve ça très désinvolte et Darui est quand même un personnage sérieux et strict l’insolence aurait dû te coûter cher tu débordes des limites de ton personnage. Tu te concentres beaucoup sur des détails et pas assez sur l’essentiel c’est dommage.

¤ En somme, une fiche longue avec beaucoup de fautes. Toutefois, une histoire intéressante même inédite ! Un vocabulaire assez recherché malgré tout, un style présent mais entaché par des erreurs bêtes. Une description rapide mais qui restent faciles à lire. La fiche en elle-même malgré la longueur se lit rapidement et heureusement mais il faudra vraiment faire un travail sur ces erreurs qui s’étalent tout au long de tes écrits. Je te valide rang B à cause de tout ça mais je sens vraiment les qualités d’un rpgiste endormi… Réveille-toi ou améliore-toi avec les conseils donnés tu peux faire largement mieux.
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