Les rayons du soleil, si je ne fermais pas les rideaux, me tombaient dans les yeux ce qui, bien évidement, me réveillait. Et c'est ce qui arriva ce matin. Baillant longuement je me redressais avant de jeter un coup d’œil à mon réveil. Sept heure. Un jour où je n'avais ni entrainement ni rien. Pourquoi?! Pourquoi j'avais oublié de fermer ces maudits rideaux?! Je me levais en grognant tout en attrapant mes vêtements propre d'une main: chemise noire avec le symbole du clan dans le dos et des papillons sur le devant, accompagné d'un pantalon noir. En passant près de la chambre de ma soeur je tendis l'oreille. Elle dormait. Tant mieux! Descendant sans bruit, je me rendis dans la cuisine pour chiper quelques pommes que je mangerais en route. Puisque je m'étais levé tôt autant en profiter et m'entrainer! Mais pas ici. Ma mère dormait, et, ne me demandait pas pourquoi, ma soeur était très sensible à l'utilisation du Juken près d'elle. Une futur ninja sensorielle! Et mon père? Bah...en mission...

Où pourrais-je bien m'entrainer? Les terrains d'entrainement était un peu trop loin, et les salles d'entrainements était réservé à la Soke. Je pourrais toujours aller à l'académie des ninjas. C'était une solution comme une autre. Laissant un mot pour ma mère, je sortis sans attendre pour me diriger à pas rapides vers le terrain de l'académie tout en mangeant mes pommes. Personne! Bon à cette heure matinal c'était normal. Je repoussais ne arrière mes cheveux, tout en vérifiant que mon bandeau frontal était bien noué. Me mettant en position je commençais l'échauffement calmement en étant attentive à mon environnement. Quelque temps après j'entendis quelqu'un arriver derrière moi. Je fis pivoter mon Byakugan vers la personne derrière moi et me raidis. Himawari-sama! Que faisait-elle ici?! Relâchant mon Byakugan je me retournais vers elle alors qu'elle s'étirait . M'inclinant devant elle je me présentais timidement

-...Hi...Himawari-sama, je suis Hyuga Yume....

Je me rappelais soudain qu'elle devait surement passer l'examen genin bientôt. Peut-être allait-elle avoir besoin d'aide?  Mais... Voudrait-elle s'entrainer avec moi? Une pauvre de la Boke? Sans doute pas. Surement qu'elle était même plus avancé que moi pour la maitrise du Juken vu sa mère. Je me tournais vers l'entrée du terrain d'entrainement en entendant de nouveau bruits de pas, curieuse de voir qui arrivé . Je n’espérais pas un membre de la Soke, sinon je devrais partir.

C’était une très belle matinée. Enfin, j’étais de retour au village après deux années passé à m’entraîner à l’extérieur comme un vrai taré. Maître Shifû n’était pas un vénérable des arts martiaux à ménager ses élèves, mais vu ce qu’il m’avait appris, je n’avais pas à m’en plaindre. Ces deux années à suivre les courants Shinkage* de l’école Kenmei et à sa formation en Iroutaijutsu m’avait appris pas mal de chose sur la complexité du corps humain. Tenant mon sac de voyage sur mon épaule droite et portant le bandeau de konoha sur mon front, je franchit d'un pas pressé les portes de mon village natal qui m'avait tant manqué.

Je devais me rendre chez notre Nanadaime pour lui faire part de mon retour comme je le lui avais promis, mais la nostalgie et le mal du pays avaient détourné mon attention vers les bâtiments de l’académie de formation des Genins. Comme nous étions en plein week-end, j’avais décidé de l’absence fort probable des élèves, afin d’y faire un petit tour de visite rapide pour me remémorer des bon vieux souvenir que j’en avais gardé.

Une fois arrivé dans la cours de l’école, je vis de jeunes filles. l'une semblait âgé d’environ 10 ans, tandis que l'autre semblait avoirs 14 ans et elles étaient entrain de dialoguer entre-elle non loin des mannequins d’entraînements de l’école. Bien que la manche droite de mon pull bleu été rebroussé et laissait apparaître un bandage qui recouvrait la quasi-totalité de mon bras, sans parler de mon pansement clairement affiché sur mon nez me donnez plus une tête de bagarreur que autre chose, je n’y fis pas gaffe sur le moment, vu que ma curiosité m’avait poussé à aller à leur rencontre.

Une fois face à elles, je pris la peine de me présenter aimablement, même si au vu de leur sac, je pouvais deviner que ces enfants étaient probablement des élèves de l’académie, voir des genins, dont l’une des deux semblaient faire partie du clan des Hyuuga aux vue de la pupille de ses yeux.

- Bonjours jeunes filles, sauf indiscrétion de ma part, puis-je savoir ce que vous faites donc ici alors que les professeurs ne sont pas à l’académie pendant le week-end vu que vous n’avez pas cours en toute logique, à moins que les plannings des congés payés ont changés durant les deux années ou j’étais absent ?

Leur disais-je en me grattant la tête d’un air interrogé bien que j’avais oublié de me présenter…

*note : quand on parle de "courants shinkage (qui veut dire "style de l'ombre")", on fait en général allusion a des écoles secrète d'art martiaux qui sont décrites comme étant dépositaires de techniques ayants de véritables secrets d’efficacités, mais qui ne doivent rester accessibles qu’à des élèves (triés sur le volet) capable de les transmettre à leur tour de manière sélective, afin de ne pas en faire mauvais usage.

C’était un hasard tout à fait inattendu. Moi qui devais voir le Nanadaïme, je venais de tomber sur sa fille cadette qui se préparait à l’examen des Genin. Quant à l’autre jeune fille, elle était une Genin et comme prévu un membre du clan hyuuga. Comme je n’avais pas pris la peine de me présenter, je m’été décidé à répondre à la question de la fille de Naruto-sama afin de me présenter, tout en la tutoyant sans peine.

« Hé bien enchanté de vous connaitre, je m’appelle Takuya Miyazawa, j’ai temporairement quitté le village il y a deux ans avec la permission de ton père le Nanadaïme, afin d’aller perfectionner mon Taijutsu. Enfin, je pratique aussi l’Iroutaijutsu, mais ça c’est encore autre chose. Alors comme ça Himawari tu va passer l'examen hein?

Ça me rappelle l’époque où j’avais passé mon examen Genin, un vrai bazar ambulant. On avaient des mannequins, qui pouvaient changer de couleur et ont devaient frapper le mannequin avec le membre correspondant à la couleur et le tout était entièrement chronométré.

Seulement voilà, la veille, ils avaient oubliés de changer les ampoules et de faire la maintenance des mannequins. Bilan, quand on a passé l’examen, la plupart des candidats se sont retrouvé soit avec des mannequins qui changés de couleur toutes les demi-secondes ce qui rendait le timing impossible à gérer pour un pré-genin, soit ils ne fonctionnaient pas du tout.

Moi j’ai eu du bol parce que celui que je devais utiliser marchait correctement, mais la plupart des autres candidats eux en revanche, la chance n’avait pas été de leur côtés».

Vu qu’il me restait probablement pas mal de temps avant que notre Hokage soit disposé à me voir, je décidais de proposer mon aide aux deux jeunes filles sur un ton aimable.

« Sinon, vu qu’il me reste encore du temps avant d’aller voir notre Nanadaïme, ça vous direz que je vous donne deux voire trois petites leçon de Taijutsu à vous deux ? ».

Je ne m’attendais pas forcément à un oui de leur part, peut-être préféreraient-t-elles s'entraîner à leur façon, mais qui sait, si je pouvais apprendre deux ou trois choses vitales sur le taijutsu à ces deux-là, cela ne leur feraient pas de mal.