Kabuto ◮ Memento Mori. [Fiche achevée + Second test RP.]

Messages : 13 Date d'inscription : 13/05/2015

My name is a code... My glasses are a tool...

NOM — Yakushi, le matronyme de sa mère adoptive.
PRÉNOM — Kabuto.
ÂGE — Quarante-deux ans, bien qu'il se soit soustrait aux outrages du temps.
SEXE — Mâle.
APPARTENANCE — Nuke-nin.
RANG — S.

PARTICULARITÉS — Possède de nombreux Kekkei Genkai ; A reçu l'enseignement de l'Hakuja Sennin au Ryûchidô ; Iryô-nin inégalé ; Immortel.
AFFINITÉS — Doton, Suiton & Fûton.

I've been no one... From the start

Kabuto n'est qu'une page peinturlurée depuis son plus jeune âge. C'est parmi le papier désuet et l'encre noire que l’ancienne pupille d’Orochimaru a dû se réécrire un passé et un présent. Soif de se connaître soi-même, de détenir enfin une véritable unité à l’ombre de son existence de simple assesseur, le renégat s'est aventuré dans un ouvrage à la fois visionnaire et consciencieux. Des adages du Sannin il réussit à enfanter une quête du Graal, des individus il s’accapara un écho à son existence. Au-delà des frontières éthiques, l’Opalin put se hasarder, quand bien même ses actions furent dictées par un dualisme platonicien.

Prodige ordinaire, le Yakushi est un être doté d'une intelligence effroyable, comme il le démontra à de nombreuses reprises. Son ingéniosité lui a notamment permis d'apprendre d'innombrables choses et de les appliquer dans de maints domaines. Son excellente capacité d’analyse lui permet entre autres de révéler les faiblesses de ses opposants en quelques instants, ce qui l'habilite à retourner aisément un combat à son avantage.

Sous les recommandations de Nonô, le sbire suranné a très vite pris goût à l’apprentissage des techniques médicales. En plus d’être déterminé, il lisait beaucoup à l’époque ; peut-être que cela lui servit à assimiler les enseignements et mieux les appréhender que d’autres, n’en reste que Kabuto possédait ce petit plus que les enfants de l’orphelinat n’avaient pas : une certaine curiosité alouvie, animée d’une passion dévorante, en dépit de sa juvénilité. À l’évidence, ses talents lui légitimèrent d’intégrer rapidement des équipes iatriques, ainsi l'Opalin commença à soigner des ninjas, principalement des belligérants puisque la Seconde Grande Guerre faisait rage. Ce fut d’ailleurs durant ces événements sanglants qu’il rencontra pour la première fois le Serpent Blanc, allant jusqu’à panser ses blessures. Lors même que cela fait trois décennies, ce souvenir lui est resté parfaitement en mémoire, se rappelant avec exactitude l’inspiration étouffante, mêlée de contemption et de superbe, qui se dégageait de cette future légende.
De nos jours, son nom est synonyme de grande renommée en matière de soins divers – encore faut-il le localiser, ce qui n’est assurément pas aisé pour un être devenu aussi terreux. Au demeurant, nul ne prendrait le risque de se mesurer à ce virtuose de la médecine qui, assis fièrement sur son trône médicamenteux – en omettant les drogues évidentes et ses expérimentations dolentes –, transcende littéralement ses Esculapes contemporains.

L'amour se veut cardinal dans le psychique du personnage. En effet, l’iryô-nin n'a connu que trop peu ce sentiment durant son enfance, et ce, malgré l'affection inconditionnelle de sa mère prieure. Paradoxalement, cet attachement ne l'a pas mené à se déprendre, mais à une vengeance dénaturée.
Proie d'une organisation carnassière à ses premiers pas, notre homme finit par émoudre ses propres armes au nom d'Invidia. Tout s’amorça avec d’enfantines velléités belliqueuses, à cent lieues de son devenir aux portes de la précédente lutte armée. Contraint à abandonner son logis et sa famille pour le compte de Danzô, l’orphelin se tourna en un argus dévoué, espionnant les vastes nations sous plusieurs années consécutives de façon à recueillir clandestinement des informations tenues secrètes, tout en jouant involontairement un rôle sinistre et équivoque – le meilleur moyen, visiblement, était de démontrer sa loyauté au borgne de Konoha, vers l’obtention potentielle de sa liberté et de son retour au foyer ; sans conteste, les déboires sont naturels au creux de l’espérance. Les saisons se sont écoulées… Effondré par la haine et la colère envers la Racine, par une déception profonde qu’il éprouvait, Kabuto dû ensuite endurer la honte de son impuissance. De ses paumes carmin ne subsistait qu’un coup fatal porté à son cœur, un vide glacial que l’Opalin ne pensait pouvoir combler à nouveau. Sans qu’il s’en rende compte, les occurrences l’ont conduit à œuvrer aux côtés d’Orochimaru – une valeur sûre pour son dévouement, moins pour un avenir dont il ne savait comment s'en habiter –, à composer soigneusement sa vendetta jouxte ses errances, tel un orfèvre sculptant la gemme pure ; mais c’était sans compter sur la prétendue mort de son vénéré. Anéanti, ne sachant plus quelle voie entreprendre, Kabuto fit le choix de poursuivre la tâche laissée par son maître. Ipso facto, il se trouva différentes occupations : s’injecter des cellules et creuser des sépultures furent monnaie courante.
Abordant la figure de l’incompris et du sociopathe qui ne s’assume point, le nuke-nin s’enfonça dans les sinuosités du conflit mondial, allant jusqu’à en demeurer son parfait pantin et fiévreux antagoniste. Manifestement, un faux vilain ne reste jamais trop longtemps sur son siège d’opprobre ; la fratrie des Uchiha engagea un ultime combat en vue de renverser les circonstances et le remporta laborieusement – l’illusion de l’ainé le força à saisir un cheminement qu’il n’imaginait pas arpenter, fermant les yeux sur son chagrin d’esseulé.

Cejourd’hui, Kabuto n’a plus d’intention particulière. Lui qui rêvait de retourner auprès de sa maisonnée finit par laisser en jachère ses expectations dignes d’un chérubin. Certes, le renégat s’est graduellement détaché de son ivresse de démesure et de son hostilité, ne buvant désormais plus les fables avec grand-soif, or un reptile squameux en est toujours un ; et que serait le Yakushi sans qu’il ne persifle et joue les captieux ? Je vous le demande.

From the very start... I had nothing

La pièce ne comportait aucun meuble, mis à part un objet distinctif en son centre, un objet dont il ne pouvait uniquement caractériser les formes que grâce aux déliés rayons du soleil qui parvenaient à filtrer au travers des épais rideaux, ces mêmes diaprés et veloutés d’un emblème vétuste – sûrement héraldique au regard de ses contours précieux – qui recouvraient les ajours, devenus trop miteux. Cet espace n’avait pas été arpenté depuis des années, abandonné semblait-il ; qui en savait l’existence ? Kabuto aurait dû s’extraire de cet endroit, ce n’était plus lui, il n’était dorénavant plus inquisiteur, pas de la sorte et pourtant, une force imperceptible l'avait poussé à cheminer le long des parois crayeuses dont l’aspect veiné évoquait le marbre.

Le renégat se rapprocha paresseusement de la chose qui était dérobée d’une étoffe dense et opaque – selon toute vraisemblance, l’objet se voulait dissimulé de manière apparente.

Le voile choira au sol dans un bruit sourd, dénudant un miroir au sein duquel son enveloppe charnelle se mira avec impétuosité. Il n’y avait aucune surface polie ne réfléchissant la lumière chez lui, pas même dans les repaires caducs d’Orochimaru, nulle part. Le Yakushi ne voulait pas éprouver la représentation de la chimère monstrueuse, il n’en avait pas la nécessité pour tâter ce masque plein d’affres qui s’était forgé sur ses linéaments serpentiformes. L’image que le miroir lui renvoya fut en essence douloureuse et obsédante – un épiderme écaillé à la froideur de l’albâtre ; des prunelles flavescentes, feintes verticales à la figuration d'un boa constrictor, enrobées de traces violâtres qui rendaient son cillement hideusement incisif ; un organe charnu sur les bords de sa lippe, long et d’une rigoureuse agilité ; une dentition de neige immaculée, des canines sensiblement animales – ; de son faciès ne demeurait qu’une créature fabuleuse.
Passé le premier stade de stupeur et après avoir décousu son propre physique, Kabuto s’était reculé insensiblement, prêt à replacer l’étoffe pour ne plus jamais avoir à faire front à ceci, mais un imperceptible mouvement sur la glace l'interpella. On disait que les miroirs ne répercutaient que la réalité, ce nonobstant le reflet s’était brouillé, comme si le verre s’était brisé, puis, passivement, une nouvelle image prit forme. Il s’agissait encore de sa réflexion, néanmoins l’iryô-nin n'était plus seul ; et avant qu'il ne puisse apposer un nom dessus, le sbire suranné se retourna, voulant vérifier la présence de cettedite personne. Rien. Ses yeux se reportèrent sur le miroir, le défiant, mais ce que le déserteur y vit acheva le peu de raison qu’il pouvait encore tenir.

En quoi s’est-il mué ? Si ce n’est l’hostie des flammes qu’il avait lui-même engendrées ? Le Yakushi était pourtant pleinement conscient des enjeux de son hubris, de la némésis à laquelle il soupirait tant. Effectuant moult transformations, s’intégrant les toxines avides dans ses veines, une bête insatiable s’enfanta en lui, incontrôlable et pleine de dégoût – pourrait-on réellement blâmer ce geste désespéré, celui d’un être essentiellement disposé à l’abandon inexorable ?
De son parcours sibyllin ne perduraient que d’arabesques réminiscences, une Toison d’or bien pieuse pour un tel pétri d’orgueil. Produit vindicatif de sa recherche ardente de réussite, de pouvoir et d’honneurs, Kabuto façonna d’atroces mécanismes afin de parvenir à ses desseins machiavéliques. Tout le monde connaît la trajectoire de son passé, ce pour quoi il choisit de devenir le Serpent Blanc ; où se croise la véracité, d’autres n’en voient que le simulacre ; n’a-t-il pas plutôt attendu patiemment que le destin tourne en sa faveur ? Le corps inerte du Sannin, à l’instar d’une charogne livrée aux vautours, ne lui a pas purement ouvert les yeux, car il s’agissait surtout d’une opportunité pour s’élever, de démontrer sa valeur au mépris d’une naissance boueuse à bien des égards.
Son nom résonnait dans chacun des champs de bataille : on le craignait autant pour l’horreur de ses choix que pour sa puissance évidente. Manipulant ses pions avec une parfaite facilité, le renégat pouvait s’affranchir d’un quelconque sentiment de contingence. Oui, les morts-vivants se comptaient par dizaines et semblaient inarrêtables, une telle mainmise ne pouvait que faire ricaner le nouvel allié de l’Akatsuki ; de son pouvoir protubérant n’exhalait qu’une fierté rugueuse – l’Edô Tensei était l’un des plus bels héritages que le Yakushi aurait pu rêver ; surpassant les deux précédents utilisateurs de ladite technique, notre homme s’affaira à la recherche de cellules génétiques dans le monde entier, rappelant à la vie des ninjas ayant obtenu de leur vivant une certaine réputation pour les combats ou de par leurs capacités hors-norme. Vint l’affrontement fatidique ; assuré de ses aptitudes et de son génie transpirant – une prétention vaniteuse, assurément moins pour un shinobi de son calibre –, Kabuto révéla sa pléthore de compétences, la tête haute et d’un dédain excessif. Perdre ne faisait visiblement plus partie de son vocabulaire ; sa frénésie aurait eu raison de le faire trembler d’excitation, toutefois il restait imperturbable face à ces deux hoirs du clan à l’éventail. Itachi aurait très bien pu éviter de divulguer son jutsu oculaire avant même de réussir à l’activer ; malheureusement pour lui, l’ancien sbire d’Orochimaru n’imaginait pas une seule seconde qu’une illusion pouvait encore fonctionner et fit totale abstraction des mots du bourreau des Uchiha, jusqu’à ce que le Yakushi finisse par être entraîné dedans et mettre en échec tout ce à quoi il s’était appliqué.
À n’en pas douter, ce fut rude pour lui d’accepter la triste réalité. Combien de fois s’était-il posé la même question – où est mon erreur ? – vis-à-vis de sa défaite ? Dans son esprit ne se maintenaient qu’une aversion violente ainsi qu'une humiliation acerbe qu’il tentait d’effacer aveuglément.

Plus l'homme semble s'oublier, plus l'orgueil est attentif à faire en sorte qu'il se retrouve.

Behind the screen

PSEUDO — Adon.
RP DEPUIS ? — Quelques années.
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? — Via un top-site.

Messages : 13 Date d'inscription : 13/05/2015

La description morale est achevée. J'attends le sujet du test RP.

Messages : 424 Date d'inscription : 12/10/2014 Age : 25

Test RP :

Yakushi Kabuto. Depuis la quatrième grande guerre plus aucune personne n'ignore ce que tu as fait. Ton nom ne résonne et ne se prononce que pour parler de ce que tu as fait subir au monde. Comment était-ce ? D'être à ce point humilié par Izanami ? Comment t'es-tu résigné à admettre que ta puissance n'était finalement pas la tienne, et qu'elle ne le serait jamais ? Quels sentiments continuent d'animer ton âme à présent ? A quoi ressembles ta vie désormais ? La parole est à l'accusé.

Messages : 13 Date d'inscription : 13/05/2015

Fiche achevée.

J'ai pris la liberté de ne pas inclure certains éléments déjà présents dans le psychique.
Bonne lecture. ♪

Messages : 13 Date d'inscription : 13/05/2015

Étant donné qu'un certain personnage a reçu une validation tout en postant sa fiche aujourd'hui, je me permets humblement d'up la mienne qui semble tomber dans l'oubli intergalactique.

Merci.

Messages : 709 Date d'inscription : 08/01/2014

« Mes condoléances. » – Le Correcteur.

¤ Tout d’abord, j’ai eu beaucoup de mal à lire cette fiche, je l’avoue. J’ai commencé à corriger puis j’ai perdu un œil, puis le second… C’était assez douloureux dans l’ensemble de voir la langue française aussi vainement employé à des desseins qui se veulent si funestes pour son essence. Détrompe-toi, la difficulté n’émanait pas tant de ton vocabulaire complètement obsolète et datant approximativement du XIXe siècle (j’ai qu’une chose à dire faut savoir tourner la page…). La souffrance venait surtout de la lourdeur de cette fiche, elle a un poids, c’est vrai, tu y as mis tout ton savoir en dépit des lecteurs ignares mais courageux qui ont réussi à finir de lire ta fiche. Je plains peut-être le cadeau de réussite que tu leur offres : une obstruction de l’artère coronaire. Je ne suis pas là pour te faire don des maximes de La Rochefoucauld et encore moins des tirades de Corneille mais bien pour faire une correction mais tu m’excuseras de ma franchise et de mon discours polémique dû à la perte de mes deux globes oculaires. Trêve de plaisanterie, j’ai senti tant dans le caractère que dans le test-rp un débordement de vomissures au goût âpre, un pédantisme aigu et à la hauteur des plus grands, un étalage sans vergogne et surtout sans pudeur de sa pseudo-connaissance littéraire. Certes, certains de tes mots s’assemblent pour former un amas de sens douteux mais le but de l’écriture, l’essence même de cet exercice n’est pas de faire preuve de prouesse et de s’échouer lamentablement comme tu viens de le faire mais d’exprimer de façon claire, recherché et surtout authentique le fond de sa pensée. J’ai trouvé des accords plus logiques dans un texte surréaliste que dans ce rassemblement de « savoirs » et de mots surannés. De plus, je n’ai jamais autant méprisé la mythologie grecque à ce jour. On peut faire preuve d’esprit littéraire, de mettre en application ses propres recherches, sa connaissance fine d’un certain vocabulaire mais là ce n’est qu’une bile dont les exhalaisons putrides ont tué une famille africaine sous le coup de hache que porte tes mots si vilainement associés : criminel.

¤ De plus, parce que oui en plus y’a des fautes dans un peu tous les domaines, je vais devoir aborder le reste et je ne sais pas par quoi aborder. Bizarrement, j’ai eu cette impression de voir un fanatique d’Eddy Malou tenter vainement de m’assassiner… Puis, vu que certains mots malgré leur lourdeur avaient un certain sens nébuleux si on se donnait la peine de le chercher, j’ai continué de me plonger dans cette lecture névralgique. Entre « l’être terreux » pour être hypogé ; « le trône médicamenteux » qui n’a rien à voir avec un trône de fer mais un trône qui a la vertu d’un médicament ; « au nom d’Invidia » alors qu’à aucun moment tu me parles d’envie et de jalousie… mais plutôt de haine qui bien qu’Invidia le suggère c’est le rôle de Mégère l’une des trois Furies. Que dire de plus ? Ces trois erreurs sont tellement représentatives de la fiche dans son ensemble. D’ailleurs, je crois qu’il n’y aucun dualisme platonicien chez Kabuto mais bon après avec un peu de substance on peut tout percevoir à mêmes les ombres, n’est-ce pas ? Pour continuer dans l’analyse de ta logorrhée : « Son ingéniosité lui a notamment permis d'apprendre d'innombrables choses et de les appliquer dans de maints domaines » ingéniosité n’est pas le mot c’est de l’expérience qu’on retire un apprentissage ou une connaissance. « des individus il s’accapara un écho à son existence. » j’ai l’impression que tu as un goût pour les Sibylles… Je me trompe ? « Prodige ordinaire, le Yakushi est un être doté d'une intelligence effroyable, comme il le démontra à de nombreuses reprises. » Est-ce que je sais lire ? – Oui je vois ton oxymore. Est-ce qu’il a un sens ? –Ah ça je ne suis pas sûr vu la suite de ta phrase ça n’a aucun sens, aucune recherche esthétique. Bien tenté. Ce que je trouve le plus marrant c’est le « inarrêtable » qui est un terme familier alors que tu fais tout pour montrer que tu es une fine plume dans l’art d’user des mots obsolètes. En toute humilité, je te conseille donc de peaufiner ton vocabulaire et de plutôt utiliser : « incoercible » qui se fondra parfaitement dans tout ça. « une certaine curiosité alouvie, animée d’une passion dévorante, en dépit de sa juvénilité. » Il me semble que tu te perds dans tes grands mots ! C’est bien les jeunes enfants qui sont les plus curieux, non ? C’est bien l’enfant, selon Freud, qui porte tout à sa bouche quand il est dans les trois premiers stades de l’enfance (oral, anal, phallique), me « trompe-je » ? Tout ça pour dire que c’est un peu à côté de la plaque. « Paradoxalement, cet attachement ne l'a pas mené à se déprendre, mais à une vengeance dénaturée. » J’ai du mal à comprendre cette phrase : un attachement ne pousse à t’attacher justement pour pousser plus loin la logique au travers d’une tautologie ! Alors pourquoi ça le pousserait à se dépendre ? Quand bien même le fait qu’il soit attaché ça le pousse en quoi à une vengeance ? Ton paragraphe ne parle pas de ça tu t’éloignes du sujet ! « ses expectations dignes d’un chérubin. » Digne d’un chérubin… je crois que là tu exagères tu ne maîtrises plus du tout ! On se perd, on ne voit pas ce que cette image vient faire ici ! « Tout s’amorça avec d’enfantines velléités belliqueuses, à cent lieues de son devenir aux portes de la précédente lutte armée. » Phrase très lourde, le sens est nébuleux et c’est pas la seule phrase qui l’est, « Il n’y avait aucune surface polie ne réfléchissant la lumière chez lui, pas même dans les repaires caducs d’Orochimaru, nulle part. » etc. Je t’arrête tout de suite avant de me sortir « tu ne sais pas lire » je crois surtout que tu t’es engouffré dans un puits sans fond dans lequel tu as du mal à retrouver la lumière. Le pire je pense c’était ce genre de passage où tu te prends pour Balzac mais où tu te prends surtout la porte… Héraldique… on se demande où tu vas comme ça.

Spoiler:

Y’a pas de passage plus pire que celui ci-dessous. Entre l’enveloppe qui se mira alors que tu cherches à le défaire de tout sens puisque ce n’est qu’une enveloppe donc rien d’humain et le verbe « éprouver » qui est mal choisi, la syntaxe en prend un coup énorme après tout ça. Mais le summum est atteint quand tu exploses à même le Bescherelle en nous faisant grâce de ce pédantisme singulier dont tu as le secret, lequel je ne quémanderai pas. Cette utilisation horrible et rébarbative des participes présents est d’une monstruosité, d’une lourdeur… J’ai eu vraiment beaucoup de peine à lire ce genre de déchirement.

Spoiler:

¤ Alors, fait attention à ta narration y’a des anachronismes ! Il ne peut pas avoir connu la 2e guerre puisque Nagato à l’époque avec 13-14 ans alors que dans Shippuden il en a 34-35 ans. Dans Shippuden Kabuto 22-24 ans donc impossible qu’il ait pu soigner Orochimaru. Il me semble qui le rencontre lors de l’une de ses missions quand il était espion et Orochimaru à la coupe de la Racine tout comme lui. « Lors même que cela fait trois décennies, ce souvenir lui est resté parfaitement en mémoire […] qui se dégageait de cette future légende. » Future légende… Alors que tu précises que ce la fait plus de trente ans donc longtemps après la 4e grande guerre, il était déjà une légende avant cela.

¤ Enfin, une dernière partie pour toutes les choses que je n’ai pas encore abordées mais qui me fatiguent. Attention à ton passé simple qui est à revoir : « Kabuto dû » non « Kabuto dut » ! La ponctuation est une catastrophe chez toi. Les points virgules sont partout et super mal placés qui se retrouvent devant des conjonctions de coordination, des virgules avant des « et », aucune virgule quand il le faut… Encore le pire ce sont les tirets mais qu’est-ce qu’ils viennent foutre là ? Y’en a partout !!! C’est horrible on se croirait dans un film d’horreur où va être mangé par des fourmis ou autres insectes carnivores ! C’est désagréable, on perd le fil, on ne comprend pas pourquoi tu juxtaposes des passages, même quand tu les apposes y’a pas de sens logique. J’ai fait de mon mieux, j’ai traduis beaucoup de passage pour certaines personnes qui m’ont demandé ce que tu dis, j’ai vraiment cherché à donner du sens et ils pourront te le prouver mais là… C’est vraiment du n’importe quoi surtout quand tout se chevauche. Je haïs aussi les chevaux maintenant.

En somme, je suis content d’avoir survécu… J’ai surtout accumulé trop de fatigue pour continuer. Une fiche qui relève d’un pédantisme incroyable et répugnant. C’est vraiment l’arrogance de certaines personnes en lettres moderne ou ancienne qui découlent entre ces lignes. Revois ta stylistique parce que certains littéraires risquent de te faire bien plus remarques. Tente de t’adapter au monde réel et au vocabulaire qui existe encore pour que tu te fasses comprendre par une majorité… Là encore je répète que j’aime ces mots y’a une essence littéraire et neuve à travers leur côté désuet mais tu les honores de façon vaniteuse. Tu fais preuve d’outrecuidance et pour ça tu risques de te faire mal aimer sur ce forum. Je stature pour un test de deux pages, revois ton style, adapte-toi à l'univers et sois... contemporain.

Messages : 13 Date d'inscription : 13/05/2015

This still… isn’t the true me

Appuyé sur l’extrémité d’un maigre rocher dont on pouvait percevoir quelques fossiles conservés dans les dépôts sédimentaires, la main droite déposée sur l’une de ses hanches, l’autre au contact direct de la pierre dure, Kabuto s’affaissa davantage, éreinté d’un long périple qu’il venait d’effectuer en cette journée terne en apparence. L’horizon s’esquissait sous ses prunelles citrines ; des montagnes gracieuses, enneigées dans les plus hauts sommets, une plaine verdoyante et un léger cours d’eau qui, ensemble, laissaient s’échapper maintes couleurs à en faire rougir n’importe quel artiste peintre s’étant dévoué au paysagisme. Le ciel, sans éclat, profilait des nuages accompagnant de fines gouttelettes de pluie, venues suintaient sur le faciès à l’épiderme crayeux de notre homme. Ce coin de pays était assez distinctif ; non pas dans son panorama noble, mais dans l’apaisement qu’il procurait à tout voyageur en quête de quiétude. À l’évidence, le shinobi à la chevelure argentée se trouvait en ces terres méconnues afin de se ressourcer paisiblement, bien loin des effervescences quotidiennes qu’offrait une grande majorité des villages ninjas. Se faufiler dans certaines bourgades n’avait rien de très ardu, néanmoins, pour un individu lambda et soucieux de dissimuler son identité au regard de la recherche d’informations ou d’effectuer des courses diverses, cela devenait étrangement laborieux de s’y aventurer sans en posséder l’expérience nécessaire.
Le Yakushi détenait cette chance – devra-t-on plutôt dire ce talent – de passer inaperçu lors de ses virées, devenues principalement nocturnes en raison de son physique aux traits reptiliens. Quand bien même le vagabond ne ressemblait plus à la personne qu’il fut auparavant, l’expérience acquise au plus fort de son enfance n’avait jamais été aussi avantageuse qu’en cette période. L’ancien pion d’Orochimaru était pleinement informé de chacune des manigances des différentes nations, rien n’avait de secret pour lui et nul ne pouvait le duper. Source primaire de renseignements géopolitiques au su de ses années passées à espionner rigoureusement les nombreuses puissances du monde, le nuke-nin acquit en un tournemain une renommée internationale parmi les mouches, attirant progressivement la convoitise d’individus tout autant véreux que son premier enrôleur. Sans le moindre doute, ce sont ces précieuses données qui lui permirent de localiser rapidement des cadavres et plusieurs maigres cellules de bellicistes trépassés pour sa technique de la Réincarnation des Âmes. Durant ses essais, Kabuto essuya des échecs, parfois continus, dus au fait que des âmes n’étaient pas présentes dans l’au-delà – à l’image du Hokage Quatrième du nom, puisque la sienne fut scellée dans les entrailles du Dieu de la Mort – ou que des corps en décomposition étaient difficilement identifiables ; comportant des préparatifs, le rituel n’était pas évident à mettre en place au début et demandait obligatoirement un sacrifice humain comme réceptacle du défunt ressuscité. Ces pillages de tombe, aussi nombreux fussent-ils, permirent à l’iryô-nin de dénicher de rares spécimens tels que le légendaire Madara Uchiha. Quiconque peut imaginer la joie et l’excitation qui se lisaient sur son visage à mesure de cette découverte invraisemblable, car une carte non moins majeure dans sa manche ne pouvait que lui assurer la victoire contre n’importe quel adversaire. Mieux qu’une pièce centrale de son jeu, le sbire suranné y voyait son ticket vers la gloire.

Vêtu d’une longue tunique mauve capable de cacher le changement brutal de son enveloppe charnelle, Kabuto se décida à s’éloigner de ce lieu au silence nonpareil. À ses côtés l’on pouvait apercevoir un ophidien aux écaillures blanches qui remuait paresseusement sa gueule en fonction des mouvements du renégat. C’est sous l’échelle vestimentaire et entre les deux sandales du Yakushi que cet animal mouvait une partie de son squelette ; bizarrement, sa queue n’était pas apparente et il semblait flotter de temps à autre, de telle façon à être suspendu sur quelque chose. Une description concrète aurait valu de détailler précisément le serpent en question, mais celui-ci n’avait rien de naturel du moment où il s’agissait d’une expérience du déserteur sur son anatomie : en ayant usé de multiples drogues, l’ancien pion du Sannin put créer un nouvel organisme en lui, vivant sur le modèle d’une extension et pouvant communiquer par la pensée. Ainsi, ledit ophidien était accroché au bassin de son maître. Cela va de soi que son intérêt ne résidait pas seulement dans la compagnie qu’il pouvait offrir à Kabuto, du seul fait que ce serpent pouvait ressentir le chakra avec une facilité déconcertante et donc renseigner l’iryô-nin pour des traques ou pendant un combat.

Le nécromancien souhaitait par-dessus tout évoluer en un nouvel Orochimaru, voire même de le surpasser dans les connaissances et le contrôle de jutsu, mais il ne finit par en rester qu’une pâle copie, incapable de se trouver elle-même une véritable identité. Dès lors, le shinobi aux lunettes choisit d’assimiler d’autres ADN, pensant procéder de la meilleure manière. Au bout du compte, il se retrouva isolé et tous ses actes restèrent vains, seule une célébrité éphémère lui fut permise. La bataille qu’il mena face à la fratrie des Uchiha se solda par sa défaite ; enfermé dans le dôjutsu du Sharingan communément appelé Izanami, le nuke-nin dut se remettre en cause, tourner la page de sa recherche obsessionnelle et effleurer le chemin d’une autre destinée.
Laissé à ses vieux démons par les deux frères, le Yakushi s’enfonça au cœur de son passé et sonda les motifs qu’ils l’avaient mené jusqu’ici pour en exhumer une option qu’il pensait disparue depuis longtemps. Qui suis-je ? Quelle importance ai-je donnée réellement à l’amour ? N’est-ce pas ce sentiment oublié qui m’a détruit ? La trahison que j’ai éprouvée en tuant Nonô de mes propres mains ne m’a-t-elle pas transformée en un monstre incapable de ressentir les émotions les plus banales ? Pourquoi ai-je tant recherché à m’accaparer le pouvoir d’autres individus ? N’ai-je vraiment aucune place dans ce monde ? Pourquoi devrais-je y entraîner tous, alors que c’est à moi de lutter ? Ce questionnement répété l’obligea à prendre conscience des bavures qu’il avait commises, à soupçonner que la voie que Kabuto avait entreprise n’était pas la bonne et qu’il ne devait pas maintenir sa vie dans ce sens. À cet instant précis, le sbire suranné prit la décision d’embrasser son individualité et de ne plus regarder en arrière, redevenant le réel Kabuto Yakushi. C’est parce que le vagabond put basculer le poids de la balance grâce à l’aîné de Sasuke qu’il réussit à se sauver et ainsi établir sa rédemption. De nos jours, notre homme n’a de cesse de partir en vadrouille et de soigner au besoin quelques ninjas. Cela va sans dire que beaucoup le reconnaissent et prennent peur, mais il a su s’y accommoder. L’ancien sbire du Serpent Blanc continue cependant d’effectuer des études scientifiques, gardant des aspects du reptile avide qu’il fut autrefois.

Messages : 13 Date d'inscription : 13/05/2015

Terminé. ♪

J'espère que cela vous plaira.

Messages : 709 Date d'inscription : 08/01/2014

J'ai statué, tu es ref... tu es validé. '-'

» SHŌ ~ [EN ATTENTE D'UN TEST RP]
» Suna no Hime ∆ Temari
» Présentation | Shitou Zuko [Terminée]
» Requiem of the King ( Test-rp)
» Aïro est là [ATTENTE DE TEST RP]

Kabuto ◮ Memento Mori. [Fiche achevée + Second test RP.]

Kabuto ◮ Memento Mori. [Fiche achevée + Second test RP.]

Sujets similaires

Sujets similaires

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée