Bon, je n'arrive à rien avec ce test rp. Est-ce qu'il serait possible d'en changer ou alors que je fasse un test rp libre ?


Les rayons du soleil vinrent caresser mon visage endormit. J'ouvris péniblement les yeux, essayant de me réveiller. Je ne me souvenais pas du rêve que je venais de faire. Il me fallut quelques minutes pour me réveiller complètement. Quel jour étions-nous ? J'avais l'impression qu'il s'agissait d'un jour important pour moi. Je regardai le calendrier qui se trouvait près de mon lit. Il y avait une note sur le premier septembre : rentrée à l'Académie Ninja. Je me levai d'un coup. J'avais attendu ce moment pendant tout l'été. J'espérai que papa soit là et puisse m'accompagner. Je voulais tellement qu'il soit présent pour ce jour si important. Je me dirigeai vers ma commode et en sortis de quoi m'habiller. Il fallait que je sois présentable pour ce grand jour. Du haut de mes six ans, je savais que je portais l'espoir de mon père sur mes épaules.

Il comptait sur moi pour faire revivre le clan, pour que le clan Uchiha retrouve sa place d'antan au sein du village. Je m'habillai rapidement et descendis dans la cuisine. Maman était déjà debout et un bon petit-déjeuner m'attendait. J'admirai beaucoup ma mère. Elle se nomme Sakura Haruno et est la plus puissante ninja médecin du village. Bon je ne compte pas la cinquième Hokage, Tsunade sama. Elle est une des trois sannins. Je l'interrogeai du regard et elle me sourit. Je compris alors que papa était là. Je me dépêchai de déjeuner avant de me précipiter vers la salle d'entraînement de la maison. Je savais que j'allais y trouver mon père : Sasuke Uchiha. Je me précipitai dans ses bras, heureuse de le revoir après sa longue absence.

Les effusions du retour ne duraient jamais longtemps avec mon père. Ce dernier me prit par les épaules et m'écarta de lui. Il plongea son regard sombre dans le mien. Je savais que lorsqu'il me regardait comme cela, ça signifiait qu'on allait avoir une longue discussion. Et effectivement, on parla longuement. Papa me fit comprendre qu'il comptait sur moi pour avoir une attitude exemplaire en classe, une attitude digne d'une membre du clan Uchiha. Il m'expliqua que je devais être fière de mon sang et de mon clan, que je devais montrer la puissance qu'était la mienne, carj'étais née d'une union où cette dernière débordait. Maman vint nous chercher et nous avertit qu'il était l'heure de partir. Nous habitions dans le quartier des Uchiha. c'était une volonté de mon père. Il voulais faire revivre cet endroit, faire oublier les erreurs du passé. Je savais qu'il comptait sur moi pour l'aider à atteindre cet objectif.

La route me parut très longue, mais on arriva enfin à l'Académie ninja. Il y avait déjà beaucoup de monde devant les grandes portes. Je reconnus Boruto ainsi que sa mère et sa petite soeur. Il y avait aussi Shikadai, le fils de Shikamaru et Temari, Inojin et Chôchô. Je vis aussi Rock Lee et son fils.
Boruto était celui que je connaissais le mieux. En effet, nos parents sont de très bons amis et ont été dans la même équipe par le passé. Mes parents s'approchèrent d'Hinata et de ses enfants. Je restai dans les jambes de mon père sans pour autant oublier de saluer tout le monde respectueusement.

Déjà Boruto commençait à faire le pitre et je poussai un soupir en pensant que j'allais être dans la même classe que ce clown. Puis d'un coup le silence se fit autour de moi. Je regardai alors devant et vit que l'Hokage allait prendre la parole. Il s'agissait de Kakashi Hattake,. Je savais qu'il avait été le sensei de mes parents. J'écoutai alors avec attention, ce qui ne semblait pas le cas de tout le monde dans l'assemblée. Boruto m'exaspérai vraiment à faire l'idiot comme cela. C'était un jour important quand même. Une fois le discours du sixième Hokage, nous pûmes entrer en classe. J'embrassai mes parents et promis à papa d'être la meilleure, de montrer la force du clan Uchiha.

Notre professeur principal se nommait Shino Aburame. La seule chose que je connaissais de ce clan était qu'ils utilisaient les insectes pour se battre. Je trouvais cela pas très ragoutant. Shino sensei fit l'appel et lorsque mon nom sortit, quelques élèves se tournèrent vers moi. Il est vrai que j'étais l'unique descendante d'un clan maudit et déjà je commençai à sentir le poids du passé sur mes épaules. Un passé que j'allais devoir faire oublier à tous par mes actions et mes résultats scolaires. J'allais devoir montrer ma loyauté au village dès l'Académie et cela m'effrayait un peu.

Notre professeur nous expliqua comment allait se dérouler l'année et nous pûmes commencer à travailler. On commença par un cours de stratégie et j'étais plutôt douée là-dedans. Je devais tenir ça de mes parents. Déjà je montrai mes talents à mon professeur et me plaçai assez vite en tête de la classe, faisant sûrement la jalousie de certains de mes camarades. On passa la matinée à faire de la théorie. Sachant l'espoir que je représentais pour mon père, je mis tout mon coeur dans mes leçons et faisait en sorte de répondre de façon juste à mon professeur.

La pause de midi sonna. Maman m'avait préparé un panier repas et cela était sûrement très bon. Je m'adossai à l'arbre sur lequel se trouvait la balançoire. Je n'avais pas vraiment envie de me mêler aux autres et à leurs jeux que je trouvais particulièrement stupides. Au lieu de s'amuser à jouer aux ninja, ils devraient plutôt travailler et s'entraîner pour espérer vraiment en devenir un. Je mangeai mon repas en silence, observant simplement mes petits camarades de classe. J'étais appelée à un grand destin tout comme mes parents et je n'avais pas de temps à perdre avec des jeux complètement idiots. Le temps passa assez vite et la cloche de la reprise des cours sonna. Je fermai mon panier repas et prit la direction de la salle de classe. Je me demandai ce qu'on allait bien faire cet après-midi et j'eus la réponse assez rapidement. Nous allions faire cours à l'extérieur : cours de sport et de lancer de shuriken.

S'il y avait bien un truc que maman avait toujours refusé de m'enseigner c'était bien le lancer de shuriken, mais il allait falloir que j'excelle dedans. On se retrouva donc tous sur le terrain d'entraînement derrière l'Académie. On commença par faire quelques tours de pistes. Cette fois, je ne fus pas dans les premières, mais pas dans les dernières non plus. J'avais quand même une bonne condition physique. Par contre, un élève de l'académie se démarquait dans ce cours. Il s'agissait du fils de Rock Lee et de Tenten. Après ce petit échauffement, Shino sensei nous apprit les règles du duel en taijutsu et commença à nous apprendre les bases de cet art de combat. Je m'étais quelquefois entraînée avec mon père. Je me démarquai donc rapidement de la plupart de mes camarades, mais je restais bien loin du niveau de Lee junior.

On eut droit à une heure d'entraînement au taijutsu puis on passa au lancer de shuriken. J'appréhendais cette matière, ne m'étant jamais servis d'un shuriken. Bon les débuts furent difficiles et je ne fus pas la seule à ne pas réussir du premier coup. Pourtant, il fallait que j'excelle dans cet art ninja. Je me devais d'être la meilleure de ma classe, d'être digne du clan Uchiha, digne des génies qui en ont fait partis tels que Madara Uchiha ou mon oncle Itachi. Après moults efforts, je réussis enfin à planter un shuriken dans ma cible, mais cela ne me satisfaisait pas. Il allait falloir que je m'entraîne pour palier ce que je considérais comme une lacune. La séance de lancer de shuriken dura une heure puis on retourna en classe. On termina les cours par une leçon de mathématiques et de géographie. Moi j'étais impatiente de sortir afin de me précipiter chez moi et de demander à papa de m'entraîner au lancer de shuriken.

La sonnerie annonçant la fin des cours sonna. Perplexe, je regardai mes camarades sortir de la classe. Comme à son habitude, Boruto ne pouvait pas s'empêcher de faire le pitre. Il l'avait fait cela toute la journée et cela m'exaspérait. Je me demandai bien à quoi cela lui servait de faire autant l'idiot. Je sortis la dernière de la classe. Après cette journée, j'étais plutôt pensive. Je me rendais compte du poids que j'allais devoir porter sur mes épaules. Le regard de mes professeurs et des autres élèves m'avait fait prendre conscience que mon père n'était pas le seul à fonder des espoirs sur moi. Je savais que le clan Uchiha avait engendré des génies et des ninjas de grands talents.

De plus, mes deux parents étaient tout deux très puissants. Ils avaient même atteint le niveau des trois sannins légendaires de Konoha. Je sentais que tout le monde s'attendait à ce que je fasse preuve de la même puissance qu'eux. Cela m'effrayait un peu et je ne savais pas si j'allais pouvoir être aussi douée qu'eux. J'avais douze ans et je n'avais toujours pas activé mon sharingan. Étais-je vraiment digne d'être une membre du clan Uchiha ? Avais-je vraiment le même talent, la même puissance que mes parents ? Ce fut donc l'esprit emplit de craintes et de doutes que je rentrai à la maison. Même si je m'étais déjà démarquée lors de cette première journée, je n'avais pas excellé en tout.

Pourtant, je devais me surpasser, je devais montrer que j'étais digne d'être une membre du clan Uchiha. Je voulais faire honneur à mes parents et réaliser le rêve de mon père : redorer et faire revivre le clan. Je ne devais pas baisser les bras à la première difficulté. Je comptais travailler dur afin de réaliser le destin qui m'attendait même si cela m'effrayait. Après tout, je ne devrais pas refaire les mêmes erreurs que certains membres du clan avaient faites dans le passé. Lorsque j'arrivais à la maison, je m'empressai d'aller raconter ma journée à mon père.

Maman était encore à l'hôpital de Konoha. Nous eûmes une longue discussion durant laquelle je lui fis part de mes doutes et de mes frayeurs. Finalement, je lui demandai de m'entraîner au lancer de shuriken. Et c'est ce que l'on fit juste après. Cela dura jusqu'à tard le soir et ce fut sur le dos de mon père que je rentrai à la maison. Ma journée avait été bien remplie et assez enrichissante. Je m'étais aussi aperçu de l'espoir que papa mettait en moi ainsi que mes professeurs. Il allait falloir que je me montre digne de cette confiance et finalement, je me trouvai prête à accomplir ce grand destin qui m'attendait.

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