La description morale un ensemble qui regroupe tellement de choses à dire et pourtant l'on en dit jamais assez ! Au fond qui se connaît réellement ? Nous avons tous des défauts et des qualités, des goûts et des dégoûts qu'on ne réalise pas ou que l'on n'admet pas. C'est le cas chez notre jeune protagoniste et ô combien sont les défauts ou qualités qu'elle n'admettra jamais. Une fille que l'on peut qualifier comme en manque d'amour ou d'affection depuis la perte de ses parents. Elle était douce et innocente il y a encore quelques années de cela mais depuis son arrivait à Oto cette dernière à bien changer et les durs moments des chamboulements hormonaux de l'adolescence n'arrangeaient en rien ce changement mais tout n'est pas noir elle apprend aussi à grandir, elle ne peut pas rester une gamine toute sa vie. La haine n'était pas un sentiment étranger non plus pour la fleur de glace, mais qui n'a jamais connu la haine aussi infantile soit-elle ? La seule astuce était de ne pas la laisser prendre le contrôle. La haine qu'éprouvait Shizuka envers les Shinobi de Kiri ne l'empêchée pas de vivre.
Toutefois ce serait se voiler la face de ne pas dire qu'elle n'est pas responsable de certaines séquelles qui influencèrent ses nombreux défauts mais derrière ses défauts s'éveillent aussi des qualités, parfois discrètes mais tout de même présentes. Prenons pour exemple son franc-parler. De base la franchise n'est pas un défaut, il s'agit là même d'une qualité mais sur un niveau démesuré elle devient rapidement une vilaine maladresse qui peut rendre la personne détestable. Nous n'aimons pas le mensonge et certaines vérités sont dures à entendre et il est préférable des dires avec délicatesse. Chose que Shizuka ne semble pas connaître … Mais en grandissant, elle c'est tout de même assagi et devenue plus douce.
Parmi ses défauts principaux on y trouve son asociabilité, Shizuka n'aime pas beaucoup parler et déteste la foule. Il sera rare de la voir fréquenter des endroits peuplés. La raison n'est pas qu'elle déteste les gens simplement qu'elle préfère le calme et la tranquillité. De plus, ce tempérament distant à développer une certaine autorité, elle déteste être contredite et ne supporte pas ne pas être écoutée jusqu'au bout. En plus d'être borné elle peut se montrer bagarreuse. Lorsqu'on imagine une personne bagarreuse l'image d'une personne active et surexcitée nous vient tout de suite à l'esprit mais je vous arrête tout de suite ! N'imaginez pas Shizuka de cette façon. Elle est bagarreuse mais dans le plus calme du monde ! Il lui arrive de lever la voix ou d'être fortement agacé mais la plupart du temps elle sait garder son calme et parle avec ses gestes. Il en reste encore beaucoup comme son individualité, son égoïsme ou encore sa cruauté mais je préfère rester sur le plus flagrant pour ne pas trop m'attarder.
Cependant, je ne vais pas oublier d'inclure ses péchés capitaux en outre la gourmandise et la paresse. La gourmandise est l'un de ses rares défauts qui la rend plus vulnérable en matière d'approche. Elle peut devenir mignonne comme elle peut devenir très agressive lorsque la nourriture est en jeu. Les sucreries sont particulièrement son pêché mignon, il n'est pas rare de la voir un bonbon, une sucette ou encore une viennoiserie à la bouche il est cependant hors de question de lui montrer de la nourriture amer comme les poireaux ou des endives. Pour la paresse c'est plus difficile à imaginer. Au premier regard on imagine la jeune fille comme une personne calme et sérieuse mais en réalité cette dernière et une grande je-m'en-foutiste.

Après cette longue liste de défauts venons-en aux qualités qui ne seront pas aussi nombreuses. En premier plan on y trouve sa sensibilité. Derrière cette armure de glace que la jeune Yuki s'est forgé s'y trouve en réalité une jeune fille à la fleur de peau. Dans le monde des ninjas, il est souvent dit qu'un ninja ne doit jamais montrer ses émotions. Règle souvent difficile à respecter chez les femmes naturellement plus sensibles que les hommes. Shizuka n'échappe pas à cette affirmation et du longtemps travailler sur elle-même pour savoir quand pleurer et quand couper ses émotions. Pour ne pas paraître faible elle ne pleurera jamais devant quelqu'un mais déversera toute sa peine une fois seule. Cette sensibilité a réveillé chez elle une forme de bienveillance même si elle le montre difficilement. Derrière son langage de vipère la jeune fille garde un œil protecteur envers les personnes qu'elle apprécie et ne leur fera jamais réellement du mal elle peut même se montrer impitoyable si un adversaire ose blesser ses partenaires. Elle possède également un fort instinct maternel, elle adore les enfants et ce montre souvent plus douce à leur contacte. 
Il est facile de voir qu'elle est une fille très cultivée. Les livres, après les sucreries, sont sa plus grande passion. Ouvrir un livre et connaître le monde qui l'entoure, il n'y a rien de plus intéressant pour Shizuka. Également intelligente, il est important pour l'ex-otojin d'approfondir son savoir prenant la lecture comme une forme d’entraînement pour l'esprit et le savoir. Par ailleurs, nous pouvons également citer sa détermination, son calme, sa discrétion, sa patiente et bien d'autres mais inutile de s'attarder là-dessus.
Comme cité plus haut, elle a pour goût les sucreries et les livres mais possède d'autres passions comme la musique, elle trouve cela reposant. Elle aime aussi le froid, peut-être à cause de son hérédité ou peut-être à cause de son lieu de naissance elle-même ne serait pas toi le dire mais elle déteste les régions chaudes et la trop grande chaleur.

Avant de vous raconter mon histoire je dois vous parler de mon clan, le clan Yuki, de son histoire ainsi que son sombre destin... Un destin dont je serai également victime durant mon enfance, mais pour cela je dois avant tout vous faire un petit cour d'histoire !
Le clan Yuki était un clan redouté du village de Kiri et surtout l'un des plus puissants depuis la création du village grâce à leur don héréditaire : le Hyouton. Le Hyouton est l'art de manipuler la glace, un Kekkai Genkai mélangeant deux affinités : Le Suiton et le Fuuton. Mais ce n'est pas tout, ils se montrent également  doué pour l'anatomie humaine et connaissent ainsi les points vitaux de leurs ennemis, utile pour certaine de leurs techniques, bien que les styles diffèrent selon les personnes.
Malheureusement, l'existence officielle de mon clan prendra fin après la troisième Grande Guerre des ninja pendant le règne du Mizukage Yagura. Alors que les Kekkai Genkai étaient déjà jalousés par beaucoup de Shinobi, le clan Kaguya eut un beau jour l'intelligence de s'attaquer au village de Kiri pour s'amuser, faisant de nombreuses victimes et enveniment la haine des anti-Kekkai Genkai, ce conflit créa une révolte au village de Kiri donnant par la suite naissance à une guerre civile entre les Shinobi ne possédant aucun don contre ceux aux capacités héréditaires, dont les plus connu à Kiri : le clan Yuki et le clan Hozuki. La victoire aurait facilement pu être pour ses clans possesseur de Kekkai Genkai, mais Yagura s'était rangé du côté des militants exigeant l'extermination des clans aux dons héréditaires. Ses derniers, en sous nombres furent exterminés et durent en plus de cela riposter à des attaques surprises, la victoire fut alors pour Yagura. Les quelques survivants de mon clan s'éparpillèrent dans le monde, certains cachaient leur don et abandonnèrent leur vie de Shinobi, d'autres exercèrent dans leur nouveau village, parmi eux se trouvaient mes parents. Ils étaient encore très jeunes lors de cette migration et se réfugièrent dans une petite île du pays de l'eau, connue pour ses hivers les plus glaciales, évitant les villages de Shinobi et vivant comme de simple fermier.

Je vais maintenant vous raconter mon histoire …

Tout commença un dix-sept janvier, à l'intérieur d'une robuste maison en bois de boulot situé dans une vaste et sombre forêt de sapins, une jeune femme d'une vingtaine d'années donnait naissance à une petite fille avec de grandes difficultés, son mari à ses côtés pour la soutenir. Quelques minutes plus tard, le petit bout de fille vint montrer le bout de son nez sous des pleure peu inaudible. La mère avait baptisé l'enfant Shizuka qui signifier calme. Il s'agissait de moi. Mes parents vivaient plutôt éloignés du village, ils préféraient se tenir à l'écart des habitants afin de se faire le plus discret possible étant toujours dans les terres du pays de l'eau où la purge avait toujours lieu. Ils avaient choisi ce lieu afin d'avoir un avantage du terrain en cas d'attaque, cette île étant en grande partie de l'année entourée de neiges. Ils vivaient de leurs cultures lors des beaux jours, lors des mauvais, mon père aider à la mine ou à la pêche pendant que ma mère enseignait aux enfants du village, chacun cachant leur origine au clan Yuki, ils étaient même très appréciés par les villageois malgré les préjugés à leur arrivée parce qu’ils avaient choisi de vivre reclus du village.  

Huit ans s'écoulèrent, j'avais beaucoup grandi et étais devenue une fille bien énergétique et très volontaire pour aider mes parents ou même les anciens du village, cela me permettait souvent, après une dure journée d'effort de vadrouiller dans les rues du village et de m'amuser avec mes amis. C'est cette année-là, un matin de juin, que j'éveillai pour la première fois mes capacités héréditaires, ce jour-là, je me promenai dans les rues commerçantes afin d'acheter le livre sur la médecine au bazar que ma mère m'avait demandé d'acheter, elle voulait élaborer ses compétences dans ce domaine pour à l'avenir aider les villageois, n'ayant qu'un seul médecin au village. Après mon achat, portant fièrement dans mes petits bras le livre tout fraîchement acheté enveloppé d'un épais papier marron, je parcourrai les pavés humides de la rue principale du village qui était recouverte d'une fine couche de neige devenue marron due aux nombreux passages des habitants quand soudain, sur la route, je croisai un groupe d'enfants que je connaissais et sans réfléchir je vins les aborder pour jouer avec eux avant de retourner chez moi. Nous décidâmes de jouer dans la forêt près d'une petite rivière dont l'épaisse couche de glace semblait légèrement fondre grâce au soleil de l'été. Souvent attiré par l'eau, chose que moi-même je ne comprenais pas, je m'éloignai du groupe d'enfants pour m'approcher du bord de la rive où j'admirai mon reflet et fus surprise devant le spectacle qui s'offrait à moi. L'eau se dirigeait sur la paume de ma main comme-ci il s'agissait d'un aimant. Je fus effrayée par ce phénomène et je préférai partir pour rejoindre rapidement mes amis sans plus tarder, achevant cette belle matinée sans trop me poser de questions.

Les jours suivants, je retournai souvent jouer seule près de la rivière m'amusant à manipuler l'eau qui flottait au-dessus de la rivière, depuis que j'avais réalisé cette capacité je ne jouais que très peu avec mes amis, je voulais leur montrer mes « pouvoirs », mais je ne savais pas comment aborder le sujet ou même la réaction qu'ils pourraient avoir, j'espérais un jour les impressionner et leur offrir un superbe spectacle. Mes parents n'étaient pas au courant eux non plus, jusqu'au jour où des enfants me surprirent entrain de m’entraîner sur ce don à la rive. Ils étaient d'abord fascinés par la beauté du spectacle, néanmoins cette fascination fut rapidement remplacée par de la peur et ils m'insultèrent de monstre, il n'était pas normal pour eux qu'à mon âge, n'ayant suivi aucun apprentissage sur le ninjutsu, je sois capable de telle prouesse et ils me dénoncèrent à leurs parents ce qui m'avait beaucoup attristé et déçu, furieuse, à mon tour je me précipitai jusque chez moi pour tout raconter aux miens. À la maison, l'ambiance était soudainement devenue très étouffante, mes parents furent d'abord très surpris et choqués suite à mes plaintes mais cet état changea très vite par de l'inquiétude. Ils avaient peur de la façon dont allait réagir le village si la population apprenait notre lien avec le clan Yuki, ils savaient que des Shinobi passaient quelquefois par cette île et s'inquiétaient que de mauvais échos parviennent jusqu'au village de Kiri. Ils gardèrent toutes fois leur calme espérant que les habitants feraient passer leur amitié avant tout et seraient compréhensifs sur leur situation, ils leur promenèrent que je ne ferais plus usage de ce don. Heureusement, il semblerait que le message fut correctement passé, les habitants du village semblaient indulgents du moment que je n'en faisais plus usage, mais je pouvais malgré tout ressentir la peur dans le regard que me portaient certaines personnes et étrangement, les enfants s'amusaient de moins en moins avec moi. Cela me rendait très soucieuse et je ne comprenais pas ce que j'avais pu faire de mal. Moi qui trouvais ce don très joli, moi qui espérais pouvoir amuser mes amis avec ce dernier, je ne saisissais pas pourquoi les gens en avaient peur, mais mes parents m'avaient interdit de l'utiliser alors je n'avais pas eu le choix de leur obéir.

Les années continuèrent de défiler, maintenant âgé de dix ans je continuais de vivre à l'écart des autres. Les villageois semblaient avoir oublié cette histoire, mais ils me regardaient toujours d'un mauvais œil. Certains préféraient évités de me côtoyer pour ne pas risquer de me mettre en colère et ainsi de les blesser, d'autres préféraient au contraire être faussement gentils avec moi pour ne pas me contrarier, mais j'arrivais à ressentir que tout cela n'était qu'une mascarade et ma colère n'en fut que plus grandissante. Tout le monde me craignait, mais je ne pouvais rien y faire juste espérer qu'un jour ils m'accepteraient comme avant. En réalité certains villageois étaient restés bornés et c'étaient rassemblés pour se mettre d'accord pour avertir le village caché de Kiri, malheureusement pour eux, depuis la rébellion des sept épéistes et de Terumi Mei, la chasse aux Yuki n'était plus d'actualité cependant, cette information n'avait pas échappé à certain ninja qui portaient encore de la haine envers mon clan et qui se déplacèrent jusqu'à la petite île pour venir anéantir les restes de ce clan maudit. Ce soir-là, je lisais paisiblement un livre assis sur une chaise au côté de ma mère, mon père fit soudainement irruption dans la maison avec fracas ne cachant pas son agitation. Ma mère s'empressa de le rejoindre et de lui demander une explication à cette agitation. Ce dernier semblait très inquiet et parler vite, mais à peine avait-il fini que ma mère se précipita pour sortir un grand sac marron de la garde-robe et d'y fourrer plusieurs vêtements et autres objets de nécessiter. Inquiète, je voulais savoir ce qui se passait, mais mes parents me demandèrent de ne pas poser de questions pour le moment. Les larmes me montaient aux yeux lorsque mon père vint déposer un baiser sur mon front articulant ses dernières paroles : « Tu vas partir loin d'ici avec ta mère et je viendrai vous rejoindre plus tard, ne pose aucune question pour le moment et ne t'inquiète pas pour moi. Ta mère t'expliquera tout quand vous aurez quitté cette île alors s'il te plaît écoute là. Sache que je t'aime ma fille. » C'était sur ses mots que moi et ma mère quittâmes la maison pour nous enfoncer dans l'obscurité de la forêt. Je ne m'étais retournée qu'une seule fois fixant mon père au pied de la porte qui nous regardait nous éloigner d'une expression qui montrait toute sa tristesse. À cet instant, je compris que la situation était plus critique que ce que je pouvais m'imaginer et que c'était certainement la dernière fois que je verrais mon père. Ma mère et moi arrivâmes sur le bord de la mer face à un petit voilier que mon père leur avait laissé pour quitter l'île. Il avait préparé leurs fuites avec précaution avant de rentrer à la maison. Les larmes coulaient le long des joues de ma mère tout en plaçant les sacs dans le bateau avant de se tourner vers moi pour me faire signe de monter à mon tour. Nous pûmes voir au loin d'immenses piques de glaces là où se tenait notre maison comprenant que mon père était en pleine bataille. Ma mère comprit qu'il n'y avait pas de temps à perdre et s'aida d'une attaque Futon afin de faire avancer le voilier beaucoup plus vite. C'était maintenant le soir et le ciel prenait une couleur rosâtre. Nous atteignîmes discrètement le sol du pays du feu proche des frontières du pays du thé. Notre voyage s'annonçait très long puisque ma mère avait pour but d'atteindre le pays du fer. Un pays également connu pour son climat hivernal. Elle avait volontairement choisi un pays froid afin de pouvoir posséder l'avantage du terrain une fois de plus. Du côté de mon père, les ninjas l'avaient vaincu avec beaucoup de mal ce dernier s'était montré plus coriace que prévu, il avait même réussi à en tuer quelques-uns, mais ce n'était que du temps de gagné. Les ninjas savaient maintenant à quoi nous ressemblions grâce aux photos dans la maison.

Suite à notre arrivée au pays du fer, ma mère et moi nous installâmes dans une petite maison de fortune où je rester des journées entières devant la fenêtre de la maison guettant l'arrivée de mon père, mais les jours puis les semaines et enfin les mois passaient sans que ce dernier ne se montre.
Ma mère gardait espoir et me remontait le moral du mieux qu'elle pouvait, c'était son rôle de mère après tout. Elle essayait de se convaincre elle-même que son mari était sûrement caché dans un autre pays afin de brouiller les pistes des ninjas du pays de l'eau. Un jour, lors d'une sortie lèche vitrine entre mère et fille, ma mère aperçue au loin deux Shinobi de Kiri, sous la panique elle empoigna ma main afin de sortir de l'avenue et de se réfugier dans une petite ruelle. Elle n'osait pas se retourner et profitait du peu de temps qu'elle possédait pour s'abaisser à ma hauteur. Le sourire aux lèvres pour ne pas m'inquiéter, elle me demanda de courir loin d'ici et de me cacher dans la forêt afin de pouvoir me rejoindre plus tard. À cette vue, les dernières paroles de mon père m'étaient revenues à l'esprit, c'était les mêmes... et ce dernier n'était toujours pas revenu ... Ma mère me poussa pour me forcer à courir et c'est à contrecoeur que je m'exécutai. Dévalant les rues, bousculant des passants qui crachèrent des propos injurieux à mon égard pour mon impolitesse, je continuai de courir les ignorants, cela n'avait pas d'importance, le monde qui m'entourait c'était depuis peu arrêté pour moi, j'étais effrayée et je ne percevais plus les sons qui m'entouraient, seule la petite voix dans ma tête qui me disait de courir sans me retourner se faisait entendre. J'avais les larmes aux yeux et les joues rouges à cause de l'effort et du vent glacé qui semblait l'être encore plus sous l'effet de la vitesse. Je voulais demander de l'aider, crier le nom d'une personne pour qu'elle puisse sauver ma mère, mais aucun nom ne me venait à l'esprit, je n'avais personne à appeler... Pas même mon père certainement déjà mort. J'étais arrivée jusqu'à ladite forêt comme me l'avait demandé ma mère. Je cherchai une grotte où même une souche creuse d'un arbre dans laquelle je pourrais me cacher. Pendant ce temps, ma mère était rentrée à la maison espérant avoir échappé à ses poursuivants, ce précipitant pour rassembler quelques affaires avant de me retrouver et de partir une fois de plus dans un nouveau pays. Elle ne put continuer davantage que les ninjas firent irruption dans la maison. Ma mère n'était pas aussi puissante que mon père, mais son instinct maternel lui donna la force pour résister le plus longtemps possible. Elle avait réussi à tuer plusieurs hommes, mais trois d'entre eux vinrent lui bloquer tout mouvement prêt à la tuer mais, avant le coup de grâce ils allaient devoir l'interroger afin qu'elle dénonce l'endroit où se cache sa fille. De mon côté j'étais cachée dans la souche d'un arbre recroquevillé sur moi-même mes genoux amenés jusqu'à ma poitrine et entourés de mes bras pour garder mes deux genoux bien serrés l'un contre l'autre. La nuit commençait à tomber et ma mère n'était toujours pas venue me chercher. Je fixai le paysage devant moi le regard vidé de toute émotion. Fatiguée d'attendre, je me levai d'un pas hésitant pour retourner chez moi. C'était calme et je n'entendais aucun bruit d'affrontement, avec un peu de chance ma mère avait peut-être éliminé la menace et se reposait quelque part avant de me rejoindre.

Arrivée devant la porte de la maison, je restai figée un long moment avant de saisir la poignée de la porte. La porte entrouverte, je risquai un coup d’œil discret contre d'entrebâillement de la porte, l'inquiétude et l'angoisse commençant à devenir de plus en plus forte à la vue du sang qui ruisselait le long du plancher. Inquiète, j'ouvris brutalement la porte et fus choquée du spectacle auquel j'avais le droit. Parterre, rampait le corps sans vie et démembré de ma mère. J'étais tellement sous le choc qu'aucune larme ne coulait de mes yeux et aucun son ne sortait de ma bouche. Mes jambes tremblaient et c'est avec beaucoup de courage que je m'étais avancée jusqu'au corps de ma mère. Une fois assez près de son corps, toutes mes forces m'abandonnèrent me faisant tomber sur mes genoux. Je détaillai une dernière fois ce spectacle sanglant qui se déroulait sous mes yeux. La tête était séparée du reste du corps à quelques centimètres plus loin, ses bras étaient cassés et des doigts manquaient à ses mains, ses intestins menaçaient de sortir de son ventre seules ses jambes étaient encore en bon état, mais en revanche ses pieds étaient brûlés, d'affreuses cloques les déformaient. Pourquoi quelqu'un lui aurait-il fait subir un traitement aussi horrible ? Les larmes dévalèrent de mes joues pendant que ma main se posait sur le visage de ma mère. Mais j’eus à peine le temps de broyer du noir que les ninjas entrèrent dans la maison un sourire vicieux aux lèvres. Je m'étais contentée de tourner la tête vers leurs directions les larmes séchant sur mes joues et le regard vidé d'émotion montrait toute la colère et toutes la haine que je leur portais. C'était un regard aussi froid et aussi dangereux que la glace. Sans réfléchir et dans un état d'inconscience, je fis apparaître des piques de glace qui visaient aléatoirement les alentours. La maison était complètement détruite et les hommes qui ne s'étaient pas du tout attendu à cette attaque surprise furent empalés par les piques de glace.J'étais à genoux au milieu des débris de la maison encerclée par ma propre glace tenant fermement le visage de ma mère contre ma poitrine. Les trois piliers de glace qui m'entouraient se tiraient en hauteur dans une ondulation portant à leurs bouts les trois ninjas empalés dont leurs sangs souillèrent la magnifique couleur pure et claire de la glace la teintant d'un rouge clair et étincelant. J'avais fini par perdre connaissance baignant dans le sang de ma mère et de nos agresseurs.

À mon réveil, c'est dans un lit peu confortable que me suis réveillée. Je pensai que tout cela n'était qu'un affreux cauchemar, mais la réalité me revint rapidement à la vue de mes vêtements tâchés de sang que mon sauveur n'avait pas pris la peine de changer. Toutefois, je n'arrivais plus à me souvenir de ce qu'il s'était passé, la seule chose qui me restait à l'esprit était le corps sans vie de ma mère et des ninjas qui avaient tenté de me tuer à mon tour, mais toute la suite était devenue floue. Levée, je laissai mon corps agir instinctivement, encore sous le choc du traumatisme que je venais de subir. J'explorai les environs à la recherche d'un signe de vie jusqu'à retomber sur un homme assez jeune aux cheveux gris. L'homme semblait surpris de ma présence ici et disait se nommer Kabuto et me demanda de le suivre. À sa demande, je n'eus pas d'autre choix que de lui obéir et il nous amena jusqu'à une pièce qui ressemblait à un laboratoire de recherche scientifique. Au fond de la pièce, se trouvait un homme aux longs cheveux noirs assis derrière un bureau. Il semblait âgé et pas très humain, sa peau était extrêmement pâle et ses iris similaires à celles d'un serpent. L'homme se présenta à moi sous le nom d'Orochimaru et par un long discourt il me détailla son récit qui expliquait ma présence ici. Il m'avait apparemment sauvé de ses ninjas même s'il s'agissait en réalité d'un mensonge, mais ça je ne le serai que bien plus tard... Lorsqu'Orochimaru était arrivé sur les lieux il m'avait simplement trouvé évanouis entourée des cadavres et des piliers de glace et m'avait pris à ses côtés car il trouvait mon don intéressant. Sous la demande de l'homme-serpent, j'avais intégré le village du son pour devenir une puissante Kunoichi. J'avais tout perdu et j'étais encore en pleine dépression alors j'avais accepté instinctivement n'ayant pas la force de réfléchir à la suite des événements pour le moment. Je n'étais pas fidèle à cet homme serpent, et je ne lui montrer aucune preuve de ma fidélité, je me contentai de tuer pour rester en vie, même si j'ignorais pourquoi je m'accrochais à cette vie...
Quelques années plus tard, maintenant âgée de treize ans, j'étais devenue une Genin du village d'Oto et placé dans l'équipe une, avec pour sensei Byakko Ayase et comme coéquipier Uzumaki Eirin et Nagaku Obasu. Suite à cette promotion je recommençai à retrouver goût à la vie grâce à mon équipe avec qui j'avais entretenu de grand lien et je m'entraînai de façon intensive parfois avec l'aide d'Orochimaru pour devenir rapidement une Chuunin. Je n'aimais pas beaucoup le vieux serpent et savais qu'il ne m'avait aidé que par profit ce jour-là, mais je lui devais tout de même la vie alors c'était normal de rembourser ma dette en lui offrant mes services. Grâce à mon talent je devins Chuunin à l'âge de quinze ans. Mon but était au départ de me venger du village de Kiri, mais depuis que Terumi Mei était devenue le nouveau Mizukage du village je n'avais plus aucun intérêt de le faire puisque c'était grâce à elle que cette chasse au Kekkai Genkai s'était stoppé, je lui tenais beaucoup de respect mais ne rejoignais pas le village de la brume pour autant. Je m'étais certainement habitué au village d'Oto et pris en affection certains de ses membres... Je n'en avais aucune idée, je me contentai de vivre au jour le jour.... Mais un jour, lors de mes 16ans, j'appris qu'Orochimaru fut tué par Uchiha Sasuke, son action entraîna la dissolution du village de Oto. La mort du Sanin légendaire ne me peiné aucunement, la seule chose qui me rendait triste été la dissolution du village et de se fait de l'équipe une. J'étais alors devenue une shinobi errante considéré comme Nukenin par certain village. Le temps passa et vint la quatrième grande guerre à laquelle je n'avais que vaguement participé, ne faisant partis d'aucun village je n'avais nul intérêt à cette dernière mais j'étais tout de même venu en aide à certain shinobi sur le champ de bataille. La guerre prit fin et la victoire fut pour l'alliance des Shinobi. Dix-sept ans se sont écoulés depuis se jour, et j'avais finis par rejoindre Kumogakure, suite à l'alliance des shinobi, certain ninja de Kumo que j'avais aidé lors de la guerre m'avaient proposé de rejoindre le village. Bien que le Raikage soit au départ septique sur le fait que je sois une ancienne élève d'Orochimaru, mais j'avais fini par faire mes preuves et fus élue Jounin de Kumo.